Son nom vient de l’icône russe de la Mère de Dieu Joie de tous les Affligés (Богоматери "Всех скорбящих Радость"), fêtée le et très vénérée en Russie. La langue des offices liturgiques était le slavon, mais une fois par mois, la messe était célébrée en français, la paroisse ayant été fondée dans le but de devenir francophone, ce qu’elle est aujourd’hui, les russophones étant devenus minoritaires par rapport aux francophones. Un long travail de traduction des textes liturgiques et théologiques en français fut accompli ainsi qu’une adaptation de la musique liturgique russe à la langue française par le compositeur Maxime Kovalevsky[2].
Une fois par an la paroisse fait le pèlerinage sur la tombe de sainte Geneviève située en l’église Saint-Étienne-du-Mont durant la neuvaine de sainte Geneviève (du 3 au ) à la suite d'une demande du Père Belsky en 1941, et le Te Deum orthodoxe y est chanté chaque année.
Parmi ses paroissiens les plus connus : Vladimir et Madeleine Lossky, Eugraphe (paroissien occasionnel) et Maxime Kovalevsky, la première épouse de ce dernier Irène Kedroff, Alexandre Tourintsev (devenu plus tard recteur de la paroisse des Trois-Saints-Docteurs), le docteur André Bloom (métropolite Antoine de Souroge), qui fut marguillier de la paroisse, le père Vsevolod Palachkovsky, Léonide et Lydia Ouspensky, et à partir de 1937, le jeune Gabriel Henry, Élisabeth Behr-Sigel[3].
Les fresques de l’iconostase et l’icône de sainte Geneviève sont de Léonide Ouspensky, lui aussi membre de la confrérie de Saint Photius. La première icône fut d’Eugraphe Kovalesky, futur évêque de l’église Saint-Irénée de Paris.
↑En 1925, Eugraph Kovalevsky, le futur évêque Jean de Saint-Denis, fonde avec ses frères et quelques amis la Confrérie Saint-Photius dont le but est de travailler à l’indépendance et à l’universalité de l’Orthodoxie.