Si de plus les quatre sommets sont trois à trois non alignés, ces propriétés sont aussi équivalentes à la suivante : les côtés opposés sont parallèles deux à deux, c'est-à-dire : (AB) // (CD) et (AD) // (BC)[2].
En géométrie euclidienne, sous cette même hypothèse, ces propriétés sont aussi équivalentes à :
le quadrilatère est non croisé et ses côtés opposés sont de même longueur deux à deux ;
il est convexe et ses angles opposés ont la même mesure deux à deux ;
Soient la longueur d'un côté du parallélogramme et la longueur de la hauteur associée (distance entre les deux côtés de longueur ). L'aire du parallélogramme vaut :
En fonction des longueurs des côtés et de la mesure du petit angle, l'aire est donnée par :
Avec les notations ci-dessus, l'aire est aussi donnée par le déterminant :
En fonction des longueurs des côtés et des longueurs des diagonales, l'aire est donnée par :
,
ce qui redonne les formules d'aire dans le cas du rectangle () et dans le cas du losange ().
Il est désormais classique de définir la notion de parallélogramme à partir de celle de vecteur (voir supra) mais on peut inversement, à partir de la notion de milieu, définir (comme en introduction) celle de parallélogramme, puis celle d'équipollence de deux bipoints, et enfin celle de vecteur :
on appelle bipoint tout couple de points (l'ordre des points a une importance) ;
deux bipoints (A, B) et (C, D) sont dits équipollents si ABDC est un parallélogramme (la relation d'équipollence est une relation d'équivalence) ;
on appelle vecteur la classe d'équivalence du bipoint (A,B), c'est-à-dire l'ensemble des bipoints équipollents à (A,B).
On retrouve alors qu'un quadrilatère ABCD est un parallélogramme si et seulement si .