Pancho Aréna

Pancho Aréna
Généralités
Adresse
Fő út
8086 Felcsút
Construction et ouverture
Construction
2012-2014
Ouverture
21 avril 2014
Architecte
Imre Makovecz
Tamás Dobrosi
Coût de construction
3,8 milliards de forints
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Felcsúti Utánpótlás Neveléséért Alapítvány
Administration
Équipement
Surface
pelouse naturelle
Capacité
4 500
Localisation
Coordonnées
Carte

La Pancho Aréna est un stade de football situé à Felcsút, en Hongrie. Le club du Puskás Akadémia FC y joue à domicile. Avec une capacité maximale de 4 500 spectateurs, c'est l'un des plus petits stades du championnat de Hongrie.

Le nom du stade fait référence au surnom donné au joueur Ferenc Puskás durant son passage au Real Madrid : « Pancho », diminutif de « Francisco », la forme espagnole de son prénom.

Histoire

La construction de la Pancho Aréna débute en 2012 et s'achève en 2014. L'architecte original, Imre Makovecz, étant mort avant le début des travaux, il est remplacé par Tamás Dobrosi.

Felcsút est le village natal du Premier ministre Viktor Orbán, et le stade se situe à proximité de la résidence secondaire qu'il y possède. Bien que le projet soit porté par des entreprises privées, plusieurs possèdent des liens avec le gouvernement et ont remporté des appels d'offres, et le simple fait qu'un village de moins de 2 000 habitants ait été choisi pour abriter un stade à la capacité deux fois supérieure a donné lieu à des critiques de la part de l'opposition[1].

Le match inaugural de la Pancho Aréna est disputé le . Il s'agit de la finale de la septième édition de la coupe Puskás, remportée par le Real Madrid face au Puskás Akadémia FC sur le score de un but à zéro. Quelques jours plus tard, le , le Puskás Akadémia FC y dispute son premier match de championnat : une défaite 1-3 face au Videoton FC.

En , plusieurs matches du Championnat d'Europe de football des moins de 19 ans se déroulent à la Pancho Aréna.

Notes et références

  1. (en) Danny Hakim, « A Village Stadium Is a Symbol of Power for Hungary's Premier », The New York Times,‎ (lire en ligne).