Bjorkman a obtenu un Baccalauréat ès Sciences en chimie à l'Université de l'Oregon, sous la direction de Hayes Griffith et Patricia Jost. Elle a obtenu son Doctorat en biochimie à l'Université Harvard en 1984, où elle a travaillé dans le laboratoire de Don Wiley. Elle a effectué ses recherches postdoctorales au sein de ce même laboratoire. Elle y a résolu le problème de la première structure cristalline dela protéine HLA-A2). Ce travail a été publié en 1987[4],[5]. Bjorkman poursuit ses recherches postdoctorales à l'Université Stanford, au sein du laboratoire de Mark Davis. Elle y étudie les récepteurs des lymphocytes T qui reconnaissent les antigènes. En 1989, elle rejoint la faculté de Biologie à l'Institut de Technologie de Californie en tant que professeure associée. Elle devient professeure titulaire en 1998, et chercheuse au Howard Hughes Medical Institute en 1999.
↑Bjorkman PJ, Saper MA, Samraoui B, Bennett WS, Strominger JL, Wiley DC, « Structure of the human class I histocompatibility antigen, HLA-A2 », Nature, vol. 329, no 6139, , p. 506–512 (PMID3309677, DOI10.1038/329506a0, Bibcode1987Natur.329..506B)
↑Saper MA, Bjorkman PJ, Wiley DC, « Refined structure of the human histocompatibility antigen HLA-A2 at 2.6 A resolution », Journal of Molecular Biology, vol. 219, , p. 277–319 (PMID2038058, DOI10.1016/0022-2836(91)90567-p)
↑Diskin R, Scheid JF, Marcovecchio PM, West AP Jr, Klein F, Gao H, Gnanapragasam PN, Abadir A, Seaman MS, Nussenzweig MC, Bjorkman PJ, « Increasing the potency and breadth of an HIV antibody by using structure-based rational design », Science, vol. 334, no 6060, , p. 1289–93 (PMID22033520, PMCID3232316, DOI10.1126/science.1213782, Bibcode2011Sci...334.1289D)