Le Palais oriental, connu localement sous le nom de PO, était une maison closerémoise[1], située à l'angle de la rue de la Magdeleine et de la rue Bacquenois (au no 39). Il faisait partie des nombreuses maisons closes de la ville de Reims, comme il y en avaient, à l'époque dans les villes de garnisons. Mais c'est le luxe des lieux (caractérisé par des décors mauresques[2]) qui fit sa renommée, de son ouverture en 1925 à sa fermeture en 1946. Le prestige du Palais Oriental rivalisait avec celui des maisons les plus luxueuses de Paris, le One-Two-Two et le Chabanais[3].
Le bâtiment
Le bâtiment était fortement inspiré de l'architecture mauresque, et ressemblait à une forteresse arabe.
L'intérieur était orné de mosaïques et de fresques peintes à la main.
Il devait son nom à ses décors orientaux, mosaïques et fresques peintes, ainsi qu'aux appellations de ses différents lieux telles que la chambre japonaise, la chambre chinoise[4]...
Il est l'œuvre des architectes Émile Thion et Marcel Rousseau également architectes du Cinéma-Opéra de Reims[5].
L'établissement, interdit d'activité après la Seconde Guerre mondiale par la loi Marthe Richard, fut complètement rasé en 1973[6]et remplacé par une station service, elle-même fermée à ce jour.
Inspiration
Il est la base de Chronique d'une maison close : Le Palais oriental ; un roman de Michelle A. Roy.
En 2009, la chercheuse Nicole Canet publie Maisons closes, 1860-1946 : Bordels de femmes, bordels d’hommes. Parmi les bordels présentés dans le livre, le Palais oriental était le seul en dehors de Paris[7].
Bibliographie
Michelle A.Roy, Chronique d'une maison close : Le Palais oriental, éditions Thélès, 2013 (ISBN978-2-303-00512-8).
↑Source article Pamis Oriental de Wikipédia en anglais : « Galerie Au bonheur du jour ». Au bonheur du jour (en français). (consulté le 15 février 2019)