Le palais s'élève dans l'angle sud-ouest de la place du Maréchal-Deodoro (connue aussi sous le nom de Praça da Matriz), dans le centre historique de Porto Alegre. La cathédrale métropolitaine est située immédiatement à l'est.
Histoire
L'édifice est construit pour remplacer le palais de Barro, inauguré en 1789 pour abriter le gouvernement du Rio Grande do Sul et qui est démoli en 1896.
Sa construction est ordonnée par le gouverneur Júlio Prates de Castilhos pour célébrer la République, établie en 1889, et exprimer la force politique de l'État. La première pierre est posée en 1896, mais les travaux se déroulent lentement sous la direction de l'architecte Affonso Hebert. Ce n'est qu'en 1909, avec le projet de l'architecte français Maurice Gras que la construction commence vraiment[1]. Il est inauguré le mais demeure inachevé[1].
Un des faits marquants de son histoire se produit durant le mandat du gouverneur Leonel Brizola, quand il subit une attaque de l'armée durant la campagne pour la légalité, le . Ce jour-là, Brizola s'oppose aux militaires qui veulent empêcher la prise de pouvoir du président João Goulart, après la démission de Jânio Quadros. Il intervient sur les ondes, ce qui mobilise la population qui se rassemble devant le palais pour affirmer son attachement à la légitimité républicaine et aboutit à l'échec du coup d'État.
Son architecture mélange le style néo-classique français, associé aux styles baroque et rococo. Son intérieur, inspiré du style Louis XVI, est orné de lustres, répliques de ceux du palais de Versailles. Il possède des peintures d'Aldo Locatelli ainsi que des œuvres du sculpteur français Paul Landowski : L'Agriculture, L'Industrie, Les trois âges de la vie, à l'entrée de la cour principale.
Principaux lieux du Palais
Cour Principale
Salon Negrinho do Pastoreio
Salon Alberto Pasqualini
Aile Résidentielle
Salle des Banquets
Salon des Miroirs
Oratoire
Jardins du Palais
Galpão Crioulo
Références
↑ a et b(pt) Sérgio da Costa Franco, Guia Histórico de Porto Alege, Porto Alegre : EDIUFRGS. pp. 303-304
↑(pt) Antônio Goulart, « Um pouco da história do Palácio Piratini », Zero Hora, 30 avril 2000