La paléoarchéologie est l'archéologie du Paléolithique[1]. Les paléoarchéologues, ou préhistoriens du Paléolithique, étudient les outils lithiques, et le cas échéant les vestiges en os, en ivoire, en bois ou en autres matières organiques, de plus de 12 000 ans.
Historique
La paléoarchéologie est née au milieu du XIXe siècle, avec les découvertes faites notamment par Jacques Boucher de Perthes dans la vallée de la Somme, après que Joseph Prestwich, Hugh Falconer et John Evans eurent visité le site de Boucher de Perthes et eurent validé ses découvertes. Deux de ces archéologues, qui avaient été attirés par la paléoarchéologie pour rejoindre les sociétés archéologiques, étaient Augustus Pitt Rivers et Edward Tylor. Evans, Pitt Rivers et John Lubbock ont tous entretenu l'intérêt du public pour cette nouvelle discipline. En 1868, par exemple, ils organisèrent ensemble, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle à Norwich de l'Association britannique pour l'avancement de la science, le troisième congrès international d'archéologie préhistorique[2].
↑(en) David G. Anderson, Archaeology is anthropology, vol. 13, American Anthropological Association, coll. « Archeological Papers of the American Anthropological Association », , 51 p. (ISBN9781931303125)
↑(en) William Chapman, Tracing archaeology's past: the historiography of archaeology, SIU Press, coll. « Publications in archaeology », , 156–158 p. (ISBN9780809315239), « Towards an Institutional History of Archaeology: British Archaeologists and Allied Interests in the 1860s »
(en) Geoffrey A. Clark, Sourcebook of Paleolithic Transitions: Methods, Theories, and Interpretations, Springer, , 19–42 (ISBN9780387764788, lire en ligne), « Accidents of History: Conceptual Frameworks in Palaeoarchaeology »