Il faut distinguer le paiwan des langues paiwaniques » qui sont au nombre de deux :
le papora, qui est une langue éteinte,
Le kulon, qui en 2000, n'avait plus qu'un seul locuteur, alors âgé de 86 ans[2].
Dialectes
Le paiwan compte trois dialectes dénommés selon leur répartition géographique : un dialecte septentrional, un dialecte central et un dialecte méridional. Ils se différencient dans leur phonologie. Exemples[3] :
sang : djamuq (central et méridional); damu’ (septentrional).
jouer : kivangvang (central et septentrional) ; ’ivangvang (méridional).
Écriture
Comme les autres langues minoritaires de Taïwan, le paiwan est doté d'une écriture basée sur l'alphabet latin.
(en) Chun-Mei Chen, « Documenting Paiwan phonology: issues in segments and non-stress prosodic features », Concentric: Studies in Linguistics, vol. 35, no 2, , p. 193–223 (lire en ligne).
(en) Raleigh Ferrell, Paiwan dictionary, Canberra, Department of Linguistics, Research School of Pacific Studies, Australian National University, coll. « Pacific Lingustics / C » (no 73), (lire en ligne).