Il a marqué l'histoire par sa manière d'exécuter des derechazos en faisant tourner le taureau autour de lui, (derechazo en redondo), tout en restant immobile, pieds joints, ainsi que des statuaires. Sa technique a fait école pendant plus d'une décennie[1]. On retrouvait des traces de son toreo notamment chez Jesulín de Ubrique[1].
Débutée tardivement sa carrière explosera en peu de temps, les arènes espagnoles et françaises verront des queues interminables devant les taquillas pour voir ce phénomène qui semblait avec le maniement qu'il donnait à la cape et à la muleta hypnotiser le toro, mais, en 1988 il devra, à la suite d'ennuis de santé, abréger sa temporada et abandonner ainsi de nombreux contrats. Ce fin torero, apodéré par son beau-père José Luis MARCA, arlésien d'adoption, novillero, ganadero et imprésario reconnus, verra sa carrière s'estomper, laissant de nombreux regrets à ses fans qui voyaient en lui en plus du grand torero un homme qui avait su rester humble et simple malgré la gloire.
Paco Ojeda a ensuite entamé une carrière de rejoneador brillante également mais brève, sans avoir fait sa despedida de torero à pied, l'une de ses dernières corridas s'est faite à NIMES (avec EL CORDOBES) dans "ses" arènes qui les avaient vu tant de fois triompher, il y reviendra à cheval le pour l'alternative de Léa VICENS.
Notes et références
↑ a et bLucien Clergue et Jean-Marie Magnan, « La décennie Ojeda, la década Ojeda » de Lucien Clergue et Jean Marie Magnan, texte en français et en espagnol, Marval, 1993, p. 66-83 (ISBN2-86234-123-1) catalogue de la BNF