Mis en service à Anvers en 1814, le Pacificateur reste ancré à l'entrée de la rade pour la protéger jusqu'à la Restauration. En septembre 1814, il arrive à Brest, où il reste jusqu'à sa destruction, en 1824.
En janvier 1824, le Pacificateur est utilisé comme navire cible pour tester les nouveaux canon-obusiers de 22 cm inventés par Henri-Joseph Paixhans[3]. Les parois en bois du Pacificateur subissent des dommages dévastateurs dus à l'obus explosif, ce qui déclenchera le déclin des navires de guerre en bois et la montée des cuirassés.
Références
↑Registre des rôles d'équipage - Archives de la Marine.
↑Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Toulon, JMR. Jean-Michel Roche, (ISBN978-2-9525917-0-6), p. 337
↑(en) Gilbert Elliot-Murray-Kynynmound, The Navy: A Letter to the Earl of Minto, G.C.B., First Lord Commissioner of the Admiralty, Ridgway, (lire en ligne), p. 43