Le nom du groupe provient de la lettre « P » pour Paris et Patchanka, et du chiffre « 18 » pour le 18e arrondissement de Paris[2],[1]. Vers 1992, la Mano Negra entame la tournée Cargo 923 sur le continent sud-américain, tournée au cours de laquelle Tom Darnal rencontre Barbaro Teuntor, trompettiste du groupe cubainSierra Maestra[3].. Quatre ans plus tard, en 1996, après la dissolution de la Mano Negra, Darnal et Teuntor décident de monter un nouveau groupe avec d'autres musiciens, qu'ils appellent P18 Urban Cuban[2].
C'est également à cette époque que Darnal s'installe à La Havane, à Cuba, où il vivra pendant trois ans, période pendant laquelle il se consacrera, avec d'autres musiciens locaux, à définir le son du nouveau groupe, optant pour la rumba cubaine mélangée à des touches de musique électronique. De la même manière, ces 3 années de travail seront mises à profit pour parfaire cette première orientation du son choisi, ainsi que pour participer à de nombreux concerts et deux albums studio, dont le premier en 1999 s'intitule Urban Cuban[4]. Trois années de travail qui serviront à perfectionner le son et de nombreux concerts où il aura la collaboration de deux autres anciens de la Mano Negra, Daniel Jamet et Philippe Teboul ; et ce n'est qu'en 2002 que le deuxième album studio Electropica verra le jour[2],[5],[6],[7].
En 2008, après 4 ans d'absence de la scène, P18 revient avec un nouvel album intitulé Viva P18.