Dans cette œuvre, la Seine est représentée par Sisley comme une source de travail dans la région d'Argenteuil, comme dans La Seine à Argenteuil, une toile peinte la même année, et dans La Seine à Port-Marly, tas de sable. Ce tableau met en scène des pêcheurs et le fleuve vu du village de Villeneuve-la-Garenne. Sisley représenta cependant le plus souvent la Seine comme lieu de loisirs, à l'instar des autres Impressionnistes[1]. On peut penser qu'il s'agit de deux « pendants » de l'œuvre de Sisley visant à montrer le contraste entre les activités industrielles et ludiques liées au fleuve[2].
Notes et références
↑Dominique Brachlianoff, Argenteuil, Louveciennes, Bougival [1870-1874], in Alfred Sisley, Ann Dumas, Alfred Sisley : poète de l'impressionnisme : [Exposition] Lyon, musée des beaux-arts, 10 octobre 2002-6 janvier 2003, Réunion des musées nationaux, 2002, (ISBN2711843696 et 9782711843695), p. 124 : « Certains ont même suspendu leurs vêtements à une corde à linge de fortune. Sisley a montré la Seine comme une source de travail dans une autre œuvre de la même période, La Seine à Argenteuil (1872, D28, Aix-les-Bains, musée Faure) ».
↑MaryAnne Stevens(en), De La Celle-Saint-Cloud à Louveciennes : 1865-1875. in Sisley: Royal Academy of Arts, Londres, 3 juillet-18 octobre 1992, Musée d'Orsay, Paris, 28 octobre 1992-31 janvier 1993, Walters Art Gallery, Baltimore, 14 mars-13 juin 1993, Réunion des musées nationaux, 1992, (ISBN2711823601), p. 116