Pétros Orologás (grec moderne : Πέτρος Ωρολογάς, 1892–1958) est un journaliste et éditeur de journaux grec[1]. Il est l'une des personnalités les plus importantes de la presse de la ville de Thessalonique pendant la période entre 1912 et 2012[2].
Biographie
Né à Korçë, dans le Vilayet de Monastir de l'Empire ottoman (aujourd'hui situé en Albanie méridionale) (Épire du Nord)[1], Orologás, dans les années 1920, se rend à Thessalonique, en Grèce, où il devient actif en tant que journaliste dans la presse locale. À partir de 1921, il devient directeur du journal Messager de la Grèce du Nord (grec moderne : Tαχυδρόμος Bορείου Eλλάδος), poste qu'il occupe conjointement avec son frère, Aléxandros Orologás, jusqu'en 1927[2]. Le journal en question est politiquement orienté contre le vénizélisme[3],[4]. Il y contribue, également, en tant que chroniqueur[2].
En 1938, Orologás est impliqué dans un conflit littéraire avec les auteurs et journalistes progressistes du magazine « Temps Macédoniens » (grec moderne : Μακεδονικές Ημέρες), défendant une approche conservatrice en matière de littérature[5]. Plus tard, en 1939, il devient l'un des directeurs du journal local « Apogevmatiní » (grec moderne : Απογευματινή)[6], où il écrit, également, plusieurs articles, en particulier des critiques, sous le pseudonyme de « Vradynós »[2]. Il écrit, également, pour le compte de plusieurs autres journaux publiés à Thessalonique, comme « Makedonía » (grec moderne : Μακεδονία), « Ethnikí » (grec moderne : Εθνική), « Fos » (grec moderne : Φως) ou « Néi Kairí » (grec moderne : Νέοι Καιροί)[2].
Héritage
Orologás est décrit comme la « personnalité la plus spirituelle et la plus courageuse du monde journalistique » de son temps en Grèce[7]. Son œuvre comprend également des essais critiques liés aux questions littéraires, tandis qu'il influence, également, la pensée littéraire grecque contemporaine[5].