Ovo Maltine se produit sur scène et dans des cabarets berlinois à partir de la fin des années 1980[1] et particulièrement dans les années 1990[2].
En 1997, il joue dans Loverfilm de Michael Brynntrup. Ce dernier réalise après la mort de l'acteur un documentaire en son hommage, Das Ovo[3].
Surnommé « la reine des saunas », Ovo Maltine lance en 1998 une série de cours sur le « Qwir »[4]. La même année, il se présente aux élections fédérales coiffé d'une perruque rose, défendant, entre autres propositions, la dépénalisation de la consommation du cannabis et l'ouverture d'un centre de soins dédié aux malades du sida[5].
Au début des années 2000, Ovo Maltine organise à raison d'une fois par semaine un spectacle de drag à Berlin, Transmodernen Narzissen[1].
Membre du groupe Les Tuxx, Ovo Maltine est également proche d'Ichgola Androgyn, BeV StroganoV et Tima die Göttliche, d'autres drag queens avec lesquelles il a vécu dans les années 1980. Toutes apparaissent dans le film Les tantouzes ne mentent pas, de Rosa von Praunheim[5].
Le , une soirée lui est dédiée lors du festival de Teddy Award[6]. En 2006, la Berlinale sélectionne un court métrage consacré à Ovo Maltine, Das Ovo, de Michael Brynntrup[7].
↑ a et bHarris M. Lentz III, Obituaries in the Performing Arts, 2005: Film, Television, Radio, Theatre, Dance, Music, Cartoons and Pop Culture, McFarland, 2006, p. 240.
↑Robin Curtis, « From the Diary to the Webcam: Michael Brynntrup and Medial Self », in Randall Halle, Reinhild Steingröver (dir.), After the Avant-garde: Contemporary German and Austrian Experimental Film, Camden House, 2008, p. 235 et 244.
↑Heidi Minning, « Qwir-English Code-Mixing in Germany », in William Leap, Tom Boellstorff (dir.), Speaking in Queer Tongues: Globalization and Gay Language, University of Illinois Press, 2004, p. 46-70.