Depuis leur création en 1990, la formation a changé à de nombreuses reprises, en partie de l'avis de Jimmy Gnecco qui sentait qu'il était important pour la créativité de chacun d'avoir la liberté de connaître diverses expériences. Encore étudiant, Gnecco a fait partie du groupe Lost Child et plus tard de The Harmony Bandits, qui posera les bases de ce qui deviendra Ours[3]. En 1994, Ours sortira son premier opus intitulé Sour sur leur propre label Beatnik Records, sous la houlette de Mike Marri. Ensuite le groupe se dissoudra pour ne revoir le jour que des années plus tard.
Distorted Lullabies et Precious
En 1997, Gnecco relance de nouveau Ours, avec cette fois toute l'attention de l'industrie musicale. Ours est signé sur le label DreamWorks Records et au bout de quatre ans de travail, sort son premier album Distorted Lullabies sur une major en 2001. Produit par le fameux Steve Lillywhite (reconnu pour son travail avec U2, Siouxsie And The Banshees, The Psychedelic Furs...), l'album reçoit un accueil mitigé de la part des critiques mais conduit le groupe à accompagner en tournée des pointures comme The Cult, Pete Yorn, Ocean Colour Scene... Leur titre Sometimes parvient à la 31e place du classement Modern Rock du Billboard US la même année, permettant au clip vidéo d'être diffusé sur MTV[4].
Ours se produira à la maison de l'Opéra de Toronto en Octobre 2001[5]. L'album Precious suit peu de temps après en 2002. Avec un son plus dépouillé, Precious reçoit un bien meilleur accueil de la part de la presse et permet au groupe de faire la première partie de The Wallflowers.
Dancing for the Death of an Imaginary Enemy
En 2004, Ours quitte le New Jersey pour Los Angeles afin de travailler avec Rick Rubin. En résulte l'album, Dancing for the Death of an Imaginary Enemy qui sortira le 15 avril 2008[6].
The Heart
En 2010, Gnecco auto-produit son premier album solo acoustique, The Heart[7], suivi en 2011 par la sortie de The Heart: X Edition[8],[9], dans lequel Gnecco revisite ses dernières compositions avec luxuriance en s'entourant d'un groupe au grand complet.
Ballet The Boxer 1
En 2012, Ours lance une campagne PledgeMusic afin de lever les fonds nécessaires à l'enregistrement de leur nouvel album, Ballet The Boxer 1[10]. La campagne participative est une réussite avec 136 % de leur objectif[11], et permet par conséquent de terminer l'enregistrement en 2013. Après quelques revers, l'album est enfin disponible en exclusivité le 4 mai pour les participants à la campagne, suivi par une sortie publique le 11 Juin[12].
Ours et Gnecco ont reçu depuis les acclamations des fans et des critiques de par le monde pour leurs prestations en concert, le chant intense et le travail de composition de Jimmy Gnecco, les deux étant à présent l'objet d'un culte de fan qui ne cesse de grandir[13].