Par testament, en 1339, son père lui lègue le château de Montmeyran, « à la condition qu'il le rendrait à son héritier universel, dès qu'il aurait obtenu 5oo livres de revenu en bénénces ecclésiastiques »[2]. Ainsi, en 1342, il cède l'ensemble de ses droits à son fère Louis[3].
Carrière ecclésiastique
Otton est abbé de Saint-Pierre de Châlons[3]. Il est élu évêque de Verdun, en 1350[3]. Othon de Poitiers ne reste dans ce diocèse qu'environ 15 mois.
Les maladies contagieuses qui font mourir en 1351 un très-grand nombre de personnes dans la ville de Verdun, le dégoûtent de l'évêché et il le résigne à Hugues de Bar, qui lui succède, sous une pension de 1 300 florins.
Jules Chevalier (chanoine, professeur d'histoire au grand séminaire de Romans), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, vol. 1 : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, Picard, , 477 p. (lire en ligne)