De 1988 à 1992, il a été membre du Conseil de « Unité », une coalition multipartite lituanienne. Il a été ambassadeur en France, Espagne et Portugal (résidence à Paris)[2].
Style
Les premières œuvres d'Osvaldas Balakauskas sont influencées par Stockhausen, Pierre Boulez, Xenakis, Anton Webern et Olivier Messiaen. À partir de 1960, il développe son propre langage harmonique, tonal, appelé « tonalité Balakauskas ». Ce langage diffère de la musique atonale et du sérielle de la Seconde école de Vienne : il utilise des sous-ensembles spécifiques à partir des douze notes, utilisant en même temps les deux modes majeur et mineur. Cela imprègne sa musique d'une couleur jazz, bien que le compositeur parle de coïncidence.
Œuvres
Les compositions d'Osvaldas Balakauskas relèvent de plusieurs genres musicaux : symphonies, concertos, musique de chambre et musique instrumentale. Parmi les plus importantes on peut citer la sonate des Montagnes (Kalnų sonata), inspirée des peintures de Mikalojus Konstantinas Čiurlionis (1975), les symphonies no 2 (1979), no 4 (1998) et no 5 (2001). Ces deux dernières symphonies ont fait l'objet d'un enregistrement chez Naxos.