Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il effectue en tant que navigateur à bord d'un bombardier ou opérateur de radar[3] quelques missions au-dessus du Japon[2]. Il termine ses études à son retour en 1945[2].
En 1948 il rejoint son ami Bill Grauer dans la revue musicale The Record Changer[3]. Les deux hommes se lancent dans le monde du disque. En 1952 ils produisent une série de rééditions de Paramount Records[3].
Apprenant que Thelonious Monk n'a plus de contrat, les deux hommes le font signer chez eux[2]. L'idée de son premier album, Plays Duke Ellington (1955), a été suggérée par Keepnews[3]. le pianiste enregistre une vingtaine de disques jusqu'en 1962[3].
Au début des années 1960, le label connait des difficultés financières à la suite du départ de plusieurs musiciens[2]. En 1963, Grauer décède d'une crise cardiaque et, en 1964, Riverside Records doit déposer le bilan.
Fin 1972 il déménage pour San Francisco où il devient « directeur de production des albums de jazz » pour Fantasy Records, label qui avait acheté les droits sur les productions Riverside Records et qui bientôt achètera Milestone Records[2].
Orrin Keepnews invente le « twofer », double album de réédition comprenant deux LP. Il réédite des albums qu'il a produit pour Fantasy, Riverside et Jazzland[2].
Bill Evans signe pour Fantasy. Keepnews est alors avec Helen Keane coproducteur des albums du pianiste[2].
Fin de carrière
De 1980 à 1985, il est de nouveau producteur « free lance »[2].
Dans les années 1990, Keepnew redevient producteur « free lance », travaillant essentiellement pour des rééditions en CD d'albums du catalogue Riverside[2].
En 2007, « The Keepnews Collection » de Concord Records réédite ses productions les plus importantes[3],[2].
Vie privée et mort
Orrin Keepnews a deux enfants avec sa première femme : David Keepnews, enseignant les soins infirmiers et la politique de santé au Hunter College à New York, et Peter Keepnews, journaliste de jazz au New York Times[2].