Au cours de ses études en biologie marine, elle rejoint divers programmes de recherche scientifique, notamment à l’Ocean Park Foundation à Hong Kong, au Texas Marine Mammal Research Program de l’Université A&M du Texas, à Opérations Cétacés en Nouvelle-Calédonie, l’Instituto del Mar del Peru (IMARPE) à Lima, au Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) à Hobart, à l’Université nationale du Costa Rica, et à l’UNESCO à Jakarta.
Plus tard, de 2005 à 2007, elle enseigne dans le département de sciences des religions à l’Université du Québec à Montréal et est associée de recherche à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF). En 2012-2013, elle est Visiting Scholar à la School of International and Public Affairs (SIPA) de l’Université de Columbia à New York, puis associée de recherche à l’Harvard Humanitarian Initiative (HHI) de l’université de Harvard. De 2019 à 2021, elle est membre du Centre d'études et de recherches sur l'Inde, l'Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS), et collabore avec le World Religions and Spirituality Project (WRSP). Elle est parallèlement Executive Fellow au Centre de Politique de Sécurité (GCSP) à Genève[5].
Mue par son rêve initial, stoppé 15 ans plus tôt par son accident cérébral qui l’avait privée de la haute altitude, elle décide de revenir dans l’Himalaya afin de gravir de hauts sommets. En 2019, alors qu’elle n’a quasiment aucune connaissance en alpinisme et himalayisme, ayant seulement gravi le Mont-Blanc (4 810 m) et l’Himlung (7 126 m), elle devient la 4e Française à gravir le Lhotse (8 516 m)[9],[10],[11],[12],[13]. Un livre est tiré de son ascension Sous l’œil de la Déesse[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20] aux Éditions du Mont-Blanc (2002), dirigées par Catherine Destivelle.
En 2023, elle se lance à l’assaut de l’Everest. Au cours de l’expédition, elle échappe de justesse à la mort lorsqu'elle est prise dans une chute de séracs dans la cascade de glace du Khumbu. Gravement blessée, elle doit être évacuée en urgence[21],[22],[23]. Après un séjour à l’hôpital à Katmandou, elle décide néanmoins de poursuivre son ascension. Elle atteint finalement le sommet de l’Everest (8 848 m) le 17 mai 2023[24],[25],[26],[27],[28]. Malgré des gelures aux doigts après trois jours passés dans la zone de la mort et une fracture au pied survenue lors de la descente au niveau de la bande jaune (Yellow Band) à 7 700 mètres, elle réussit à redescendre[29],[30],[31],[32]. Son périple fait l’objet d’un film documentaire avec TV8 Mont-Blanc, Injam Production et Capitello Group. Elle écrit également un autre livre Au cœur de l’Everest: la quête d’une femme au sommet[33],[34],[35], publié aux éditions Mareuil. Elle y partage sa quête intérieure, son rapport au sacré, et sa réflexion sur la résilience face notamment aux risques extrêmes liés à la haute altitude[36],[37],[38],[39]. Le récit s’efforce également de déconstruire les clichés et fausses idées sur l’ascension de l'Everest, révélant une réalité bien loin des images souvent véhiculées[40],[41].
Au cœur de l’Everest: la quête d’une femme au sommet, Paris, Éditions Mareuil, 2024
Sous l’œil de la Déesse, Les Houches, Éditions du Mont-Blanc, 2022
Avec mon bâton (illustré par Marie Détrée), Paris, Éditions Un Dimanche Après-Midi, 2022
When a Goddess Dies: Worshipping Mā Ānandamayī after Her Death, New York, Oxford University Press, 2014
Films
Elle est mise en scène dans le film documentaire de David Vital-Durand « Everest, la Déesse Mère » (52 min), qui relate son histoire et son ascension de l’Everest en 2023. Produit par TV8 Mont-Blanc, Injam Production et Capitello Group (septembre 2024).
Elle figure également dans d’autres documentaires, comme Everest en partage, de Théo Livet, d’après une idée originale de Marc Batard, où elle évoque spécialement son accident dans la Khumbu Icefall.
↑(en) Amanda Lucia, « Aymard, Orianne. When a Goddess Dies: Worshipping Mā Ānandamayī after Her Death . New York: Oxford University Press, 2014. 368 pp. 28 illustrations. », The Journal of Religion, vol. 96, no 2, , p. 252–253 (ISSN0022-4189 et 1549-6538, DOI10.1086/685002, lire en ligne, consulté le )
↑Daniel Gold, « Looking at How Saints Live On », The Journal of Asian Studies, vol. 77, no 1, , p. 266–269 (ISSN0021-9118, lire en ligne, consulté le )