Horacio Montano nait en 1545 à Rocca Gloria[1] dans le diocèse de Policastro[2] du royaume de Naples. Il est le fils de Jérôme, connu par ses exploits contre les Turcs[3].
Il fait ses études à Rome et devient abbé de Saint-Nicolas près de sa ville natale puis chanoine de Saint-Pierre du Vatican. Le , le pape Grégoire XIV le nommé évêque de Penne et d'Atri[1],[4].
Dans son diocèse, Horacio Montano fait preuve d’une grande activité administrative, multipliant les visites pastorales. En 1601, il inspecte ainsi 14 églises dont la chapelle des Pénitents blancs à Marignane et dans la cité d’Arles, la cathédrale Saint-Trophime qu'il réaménage. A de nombreuses reprises, il use de son crédit personnel au profit de ses diocésains dans la gestion de son évêché[7].
Il manque toutefois de temps pour accomplir une œuvre significative car il meurt peu après, le à Salon[8]. L'historien et homme d'église Jean-Pierre Papon rapporte qu'il légua tout son bien à sa métropole qui fut obligée de renoncer à cet héritage[9]. La GCN donne quelques détails sur les procès qui opposèrent les créanciers de l'archevêque à ses héritiers[10].
Voir aussi
Sources
Jean-Maurice Rouquette (sous la direction de) – ARLES, histoires, territoires et cultures, page 639.
Jean-Pierre Papon, Jules Frédéric Paul Fauris de Saint-Vincens - Histoire générale de Provence: dédiée aux états - Moutard, 1777, page 320.
↑ a et bJean-Pierre Papon, Jules Frédéric Paul Fauris de Saint-Vincens - Histoire générale de Provence – page 320 ici :
Il passa du siège d'Atri à celui d'Arles en 1599, et reçut le pallium des mains de Clément VIII, qui le fit, peu de temps après, nonce extraordinaire en France.
↑Jean-Pierre Papon, Jules Frédéric Paul Fauris de Saint-Vincens - Histoire générale de Provence – page 320 ici :
Les services qu'il rendit à la ville d'Arles dans des temps de troubles, sont une preuve qu'il savait faire usage de son crédit d'une manière digne de son ministère.