Il s'agit d'un des principaux sites archéologiques de l'âge du fer en Limousin, qui d'après les recherches correspond au chef-lieu du peuple gaulois des Lémovices, qui occupaient l'essentiel de l'actuel territoire limousin au Ier siècle av. J.-C..
L'oppidum de Villejoubert est une fortification de type éperon barré établie à la confluence entre la Vienne et la Maulde. L'établissement, daté de la période finale de La tène, est délimité par un rempart extérieur à l'est, qui offre à l'oppidum une surface interne approchant les 300 hectares. Un second rempart se trouve à l'intérieur du premier. Enfin, un enclos quadrangulaire, à la fonction indéterminée, se trouve à proximité du confluent[2].
Histoire
L'oppidum de Villejoubert s'impose comme le site dominant du territoire des Lémovices, comprenant une multitude d'autres sites d'habitat fortifiés[3].
Fouilles
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Différentes opérations de fouilles ont lieu sur place.
En 1923, Charles Gorceix et Franck Delage y trouvent une hache en fer, un massicot d'étain, des objets de bronze et des poteries[4].
↑Olivier Buchsenschutz, « Chapitre 7. La diversification sociale et le développement de pratiques collectives », dans Olivier Buchsenschutz, Les Celtes, Paris, Armand Colin, (lire en ligne).
↑« L'Oppidum de Villejoubert », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 20, no 4, , p. 125 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Charles Gorceix et Franck Delage, « L'Oppidum de Villejoubert (rempart de la Tène III). Commune de Saint-Denis-des-Murs (Haute-Vienne) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 20, nos 7-8, , p. 208-228 (ISSN0249-7638, lire en ligne, consulté le )
Franck Delage, « L'oppidum de Villejoubert (Haute Vienne) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 19, no 12, , p. 268 (ISSN0249-7638, lire en ligne, consulté le )