Le poème figure, dans un texte un peu différent, dans la lettre adressée par Rimbaud le à Théodore de Banville. Il existe un autre autographe, qui appartint à Georges Izambard[3].
Ce poème fait référence au personnage shakespearienOphélie, héroïne d'Hamlet, amoureuse désespérée et délaissée qui finira par se noyer, après être tombée dans la folie. Mais il semble aussi dépeindre le tableau du même nom du peintre britannique préraphaélite John Everett Millais.
Ophélie a été publié pour la première fois dans Reliquaire, poésies, L. Genonceaux, 1891[2].
Bibliographie
Claude Jeancolas, « Ophélie », dans Arthur Rimbaud. L'Œuvre intégrale manuscrite, vol. III, Textuel,
Pierre Brunel, Rimbaud. Œuvres complètes, La Pochothèque,
Anne Cousseau, « Ophélie : histoire d'un mythe fin de siècle », Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 101, , p. 105-122 (lire en ligne)
Pierre Brunel, « L'imagerie shakespearienne de Rimbaud », dans Mélanges offerts à Charles Dédéyan, Université de Paris-Sorbonne,