L'opération Kerbala 5 sur le front sud (Bassora) étant arrêtée complètement par la résistance des Irakiens, l'Iran décide de porter la guerre au Nord et d'encercler Kirkouk. Celui-ci pouvait compter sur le soutien des combattants kurdes Peshmerga.
Déroulement de l'opération
Après s'être approchés de Kirkouk lors de Kerbala 10, l'Iran lance l'opération Nasr 4 qui devient l'un des plus importants succès iraniens du conflit. Soutenus par les Kurdes, les combattants Pasdaran iraniens sous le commandement du lieutenant-général Ali Sayad Shirazi attaquent l'Irak.
Conséquences
Les Iraniens lancent l'opération Zafar 7 en qui permet d'atteindre les faubourgs de Souleimaniye et de Darbandikhan. En représailles du soutien kurde à l'Iran, le régime de Saddam Hussein lance l'opération Anfal, massacre qui conduit à l'élimination de 180 000 civils kurdes[1] et dont l'épisode le plus tristement célèbre de ce génocide est le bombardement aux gaz chimiques de la ville kurde d'Halabja le . Pour la première fois de la guerre, l'Iran attaque également les navires neutres dans le golfe Persique en raison du soutien des pays arabes et occidentaux à l'Irak, ce qui contraint les États-Unis à déclencher l'opération Earnest Will.