Onze heures sonnaient (Roma ore 11) est un film franco-italien réalisé par Giuseppe De Santis sorti en 1952.
Synopsis
Rome, début des années 1950, onze heures du matin. Une prostituée, l'épouse d'un ouvrier au chômage, l'amie d'un peintre, une fille enceinte, une domestique et deux cents autres femmes, à la suite d'une annonce publiée dans un journal, s'entassent et se bousculent pour obtenir un modeste poste de secrétaire. Le lieu où elles se trouvent est un vieil immeuble et l'escalier finit par s'effondrer. Plusieurs victimes sont conduites d'urgence à l'hôpital. Le scénario s'inspire d'un authentique fait divers.
Fiche technique
Distribution
Un film important du courant néo-réaliste dans sa dernière période. Le scénario fut emprunté à un fait divers datant de 1950. Cesare Zavattini fit entreprendre un vaste reportage sur le chômage féminin, conduit par Elio Petri, alors journaliste[1].
Filmée en images rapides, la reconstitution de l' "accident" se rapproche de la réalité vécue et forme la première partie du film ; les scènes de l'hôpital et l'émotion soulevée par l'événement en étant la seconde partie. Selon Georges Sadoul, le film est « une critique sociale motivée et profonde. Son très orthodoxe néo-réalisme ne lui interdit ni l'emploi de nombreux excellents acteurs, ni les décors reconstruits en studio. »[2]
Augusto Genina avait, à la même époque, donné une autre version filmée de ce drame dans Histoires interdites (Tre storie proibite).
Notes et références
- ↑ Elio Petri : Roma ore 11, résumé de l'enquête, Rome, 1951.
- ↑ in : Dictionnaire de films, Microcosme/Seuil, Paris, 1965.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :