Il remplit plusieurs missions diplomatiques, prit part aux manœuvres du parti orangiste, et composa des œuvres littéraires extrêmement remarquables, dont un grand nombre ont malheureusement été détruites dans un incendie. Parmi celles qui ont échappé à ce désastre, on remarque surtout Les Gueux (1769), poème où sont retracées les grandes luttes qui amenèrent l'affranchissement des Pays-Bas, et qui eut un succès européen (la meilleure édition est celle d'Amsterdam, 1785) des odes, dont la plus belle est celle qui a pour titre : A la liberté; des traductions en vers de Pindare et de l’Essai sur l'homme, de Pope un Mémoire sur les poèmes nationaux; des tragédies, Guillaume ler;Agon, sultane de Bantam, , etc.
Œuvres
1769 : Les Gueux
1778 : Recherches historiques sur l'état de la religion chrétienne au Japon