L’onde U est un signal électrique, généralement physiologique, de basse amplitude et de basse fréquence parfois observé sur un électrocardiogramme normal (ECG). Elle survient après l’onde T et peut ne pas être toujours observée en raison de sa petite taille. On pense que les ondes U représentent la repolarisation des fibres de Purkinje[1],[2]. Cependant, la cause exacte de l’onde U reste incertaine.
Les théories les plus courantes expliquant son origine sont :
Selon de nombreuses études[Lequel ?], les ondes U s’inscrivent souvent dans toutes les dérivations sauf V6, le plus souvent dans V2 et V3 lorsque la fréquence cardiaque est supérieure à 96 battements par minute. Son amplitude est souvent de 0,1 à 0,33mV. La délimitation de l’onde U est particulièrement difficile à cause d’une éventuelle fusion (partielle ou complète) avec l’onde T. À des valeurs plus élevées de la fréquence cardiaque ou lors d’une hypocalcémie, les ondes U et T se superposent.
Une onde U peut parfois être observée chez des individus sportifs plus jeunes et normaux[6]. L’onde U augmente chez les adultes plus âgés et moins sportifs[7].
Références
↑(en) « The enigmatic sixth wave of the electrocardiogram: the U wave », Cardiol. J., vol. 15, no 5, , p. 408–421 (PMID18810715, lire en ligne [PDF]).
↑(en) Walter F. Boron et Émile L. Boulpaep, Medical physiology : a cellular and molecular approach, Philadelphie, Saunders/Elsevier, , 2e éd., XII–1337 p. (ISBN978-1-4377-1753-2, OCLC756281854).
↑(en) « Exercise-induced U-wave inversion as a marker of stenosis of the left anterior descending coronary artery », Circulation, vol. 60, no 5, , p. 1014–1020 (PMID487534, DOI10.1161/01.CIR.60.5.1014).
↑(en) Shawn C. Franckowiak, Devon A. Dobrosielski, Suzanne M. Reilley et Jeremy D. Walston, « Maximal Heart Rate Prediction in Adults that are Overweight or Obese », Journal of Strength and Conditioning Research, vol. 25, no 5, , p. 1407–1412 (ISSN1064-8011, PMID21116203, PMCID3081386, DOI10.1519/JSC.0b013e3181d682d2).