Omega Scorpii

La désignation de Bayer Omega Scorpii (ω Sco, ω Scorpii) est partagée par deux étoiles de la constellation du Scorpion :

Elles sont séparées de 0,24° sur le ciel, ce qui est suffisant pour qu'elles soient résolues individuellement à l'œil nu[1]. Elles ont donc l'air proches l'une de l'autre[2] mais ne le sont pas : c'est une étoile double optique.

Nomenclature

Jabhat Al Akrab est le nom du couple Omega1 Omega2 / ω1ω2. Il est introduit par Harley Barlow Rumrill (1930)[3], à partir de la transcription Jabhat al ᶜAḳrab[4], donnée par Richard Allen (1899), qui reprend en termes modernes[5], la forme Gjab’ha AlAkrab donnée par Thomas Hyde (1665) dans sa traduction du یجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[6]. On relève la variante Jabhat Acrabi I et II, chez Jack W. Rhoads (1971)[7].

Références

  1. (en) Lucas Ferreira, « Double Stars in Scorpius », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 68, no 5 and 6,‎ , p. 119−122 (Bibcode 2009MNSSA..68..119F)
  2. (en) Patrick Moore’s Observer’s Year : 366 Nights of the Universe : 2015 – 2020, Springer, coll. « The Patrick Moore Practical Astronomy Series », , 3e éd. (ISBN 978-3-319-18678-8 et 3-319-18678-7, lire en ligne), p. 184
  3. (en) Harley Barlow Rumrill, « Star Name Pronunciation », in Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 48, n° 283 (1936), p. 148.
  4. Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 100.
  5. (en) Richard Hinkley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 372.
  6. (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 40. »
  7. (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 18. »

Liens externes