Avant d'accéder au Parlement, il était entre autres directeur général du Technopark de Casablanca et président de la Fondation Abderrahim Bouabid. Il est membre fondateur du Mouvement Clarté-Ambition-Courage.
Omar Balafrej dirige depuis 2008 l'incubateur et la pépinière d'entreprises Technopark (Casablanca, Rabat et Tanger) dont l'objectif est d'aider au développement d'entreprises dans les TIC, les GreenTech et les industries culturelles. Il est père de deux enfants. Il a quitté le Technopark en 2015 pour se présenter aux élections législatives de 2016.
En 2022, il rejoint le groupe Bank of Africa et est chargé du Business Développement au niveau des filiales africaines.
Parcours associatif
Omar Balafrej préside la Fondation Abderrahim Bouabid entre 2009 et 2012. Ses activités se rapprochent de celles d'un think tank, celles-ci se caractérisant par la publication de rapports et d'analyses au sujet des évolutions et mutations au sein de la société marocaine. Sous l'impulsion d'Omar, la fondation lancera le Fab TV et publiera notamment un document inédit: « Le Maroc a-t-il une stratégie de développement économique? ».
En 1997, Omar fait ses armes à l'Union socialiste des forces populaires (USFP) qu'il quittera en 2010. Déçu, il confiera plus tard au site d'infos marocain Médias 24 qu'à ses yeux l'USFP, « n'a plus l'ambition de transformer la société marocaine »[4]. Il sera conseiller municipal à Ifrane de 2003 à 2009, date à laquelle il devient président de la Fondation Abderrahim Bouabid.
Lors des élections communales et régionales de 2015, Omar se présente à la tête de la liste électorale du parti de la Fédération de la gauche démocratique (FDG) dans l'arrondissement Agdal-Ryad à Rabat. Sous la bannière de la FGD, le mouvement Clarté-Ambition-Courage (CAC) se porte aussi candidat à Casablanca et à Kénitra. À Agadir, le CAC est présent sur la liste indépendante de Tariq Kabbage.
La liste de la FGD à Agdal-Riad se classe deuxième et obtient 9 sièges au conseil d'arrondissement et 4 sièges au conseil de la ville de Rabat. Lors des élections législatives du , il a été élu représentant de la circonscription Rabat-Océan.
Prises de position
Omar Balafrej a soutenu dès les premières heures le Mouvement du 20-Février et la jeunesse sortie dans les rues réclamant plus de libertés individuelles et l'établissement d'un État de droit. Omar Balafrej s'est aussi véhémentement opposé au très controversé projet de TGV au Maroc. Une aberration selon lui car à ses yeux le Maroc est un pays pauvre ; il estime que « chaque 10 mètres de TGV constituent une école en moins ». Pour lui, le TGV est loin d'être prioritaire dans un Maroc qui souffre d'un taux élevé d'analphabétisme, qui a besoin de routes rurales et d’usines[6].