Il évolue durant la saison 2014-2015 en Ligue II avant d'être promu durant une saison en Ligue I. Il joue au stade du Kef qui a une capacité de 9 000 places.
Histoire
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Début du football au Kef
En 1914, les colons français créent la Française du Kef qui se contente de disputer des matchs amicaux avant de s'affilier officiellement en 1923. Ses premiers licenciés sont tous Français : Léon Chalanconnet, Esprit Latour, Marcel Sudrao, Octave D'Ortole, Louis Donarche, Paul Bousquel, Cyprien Alcoffe, Jean Ponties, Yves Ollivier, Paul Petit, Paul Lebegue et Henri Bernais[2]. Le club évolue au sein du district de la Medjerda à côté de la Medjerda Sport de Medjez el-Bab, du Sporting Club de Tabarka, de l'Union sportive de Souk El Arbâa, du Stade sportif de Bou Arada, du Club sportif des cheminots de Gaâfour, de l'Étoile bleue de Ghardimaou, du Football Club de Sbeïtla et des deux équipes de Souk El Khemis (Union sportive khemissienne et Jeunesse sportive musulmane khemissienne).
Il arrive difficilement à subsister et ses meilleurs joueurs le quittent régulièrement. Les journaux de l'époque citent Sayes et Ben Ghazi qui ont rejoint l'Espérance sportive de Tunis et Magid, Bernasconi et Robert Guerand qui ont évolué au Racing Club de Tunis.
En 1922, les Tunisiens créent leur propre association, l'Étoile sportive du Kef (ESK), association nationaliste et purement tunisienne par la volonté de Brahim Ben Moussa. Elle compte pratiquer deux sports : le football et le cross[3]. Toutefois, la nouvelle équipe, confrontée à l'hostilité de l'administration coloniale, est obligée de se contenter de quelques rencontres amicales face à des équipes voisines (Tébessa, Souk Ahras, Tabarka, etc.). En effet, les Français vont l'éclipser en dotant la Française du Kef d'un terrain complètement équipé[3].
Parcours
En 1945, l'Étoile sportive du Kef renaît sous le nom de la Jeunesse sportive keffoise avec le soutien et la sollicitude du Néo-Destour, alors qu'un groupe de colonisateurs crée l'Association sportive keffoise (ASK)[3]. En 1946, l'ESK, qui a repris ses activités après la Seconde Guerre mondiale, adopte le nom d'Olympique du Kef, alors que l'ASK disparaît faute de moyens. L'Olympique s'engage officiellement tout en accueillant les rescapés de la Française du Kef. Dès sa première saison, en 1947-1948, il remporte le championnat de 5e division (poule Medjerda) contre une autre équipe keffoise, la Jeunesse sportive keffoise. L'équipe est alors constituée comme suit : Azzouz - Taïeb, Smith - Viengeot, Auger, El Hédi - Willy, Kaddour, Italo Perin, Luzeo et Abdallah[4]. En 1948, l'équipe acquiert plus de force en fusionnant avec la Jeunesse sportive keffoise[3] et en devenant la seule équipe de la ville. Cependant, l'élan de Horts Wunsche, Naceur Hajjouni, Ridha Mechri, Mohamed Gomri, Noureddine Chedly, Taïeb Romdhan, Mohamed Essalah, Ezzedine Ben Hassine, Mohamed Ben Abdallah et Tahar Béji est stoppé par l'arrêt des compétitions en 1952. L'équipe déclare forfait lors de la reprise du championnat en 1953-1954 et se trouve obligée de tout reprendre à zéro. Elle le fait si brillamment qu'elle réalise un excellent parcours en coupe de Tunisie en 1956, avec le gardien de but Mohamed Tahar Ben Ammar, alias Gayoum, et les joueurs Ahmed Mansour, Noureddine Ben Jilani, Ali Ben Ahmed, Georges Biolchini, Abdellatif Ghord, Ridha Mechri et Charles Bernasconi. Elle accède pour la première fois en division nationale en 1958. Le comité directeur qui a favorisé cette accession est le suivant :
Abdelhamid Béji : président ;
Charles Bernasconi et Kaddour Goudil : vice-présidents ;
Ahmed Rehouma : secrétaire général ;
Mokhtar Ben Arfa : secrétaire général adjoint ;
Elie Allali : trésorier ;
Hassen Trad : trésorier adjoint ;
Noureddine Ben Jilani, Hamadi Haj Salem, Mahmoud Ben Salah, Noureddine Ben Chedly, Salah Guelmami, Lakhdar Trad, Jacob Allali et Hédi Nemlaghi : assesseurs ;