Olivier Hussenot

Olivier Hussenot
Nom de naissance Olivier Marie André Hussenot-Desenonges
Naissance
19e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 65 ans)
Boulogne-Billancourt
Profession Acteur

Olivier Hussenot est un acteur français, né le dans le 19e arrondissement de Paris et mort le à Boulogne-Billancourt.

Epoux d'Anne-Marie Saussoy (1913-1998), il est le père de l'actrice Noëlle Hussenot.

Biographie

Olivier Hussenot naît en 1913 sous le nom d'état-civil de Olivier Marie André Hussenot-Desenonges[1], dans une famille d'ancienne bourgeoisie parisienne originaire de Lorraine issue de Sébastien Hussenot, né en 1654 , bourgeois de Dombasle-devant-Darney. Jean-Dominique Hussenot (1742-1821) prit le nom de sa terre de Senonges (Vosges), abandonné sous la Révolution française. Ses descendants sont autorisés, par décret du , à porter le nom de Hussenot-Desenonges[2] (armoiries de la famille Hussenot : de gueules au pal d'argent chargé d'un trèfle de gueules).

Olivier Hussenot apprend son métier dès 1931 avec les Comédiens routiers, troupe issue du scoutisme. Avec ses camarades, il apprend le mime, l’expression corporelle et l’improvisation sur le jeu classique. Au cours de cette période de formation, il rencontre Jean-Pierre Grenier avec lequel il fonde, en 1946, la compagnie Grenier-Hussenot qui, jusqu’en 1957, va monter quelques-uns des plus grands succès du théâtre contemporain. Rosy Varte, Jean Rochefort, les Frères Jacques, entre autres, firent leurs débuts chez Grenier-Hussenot, qu'Yves Robert a appelé la troupe-liberté.

Au cinéma, le comédien sera souvent inspecteur ou commissaire (La Belle Image, Maigret tend un piège, Nina…), mais son regard exprime plus de compréhension que de sévérité, comme dans Trois Télégrammes, le film qui le fit connaître. Hussenot fut cantonné, à l’écran, dans des emplois de second plan. Il trouva néanmoins dans Le Dimanche de la vie, qu’il adapta lui-même du roman de Raymond Queneau, un personnage de bourgeois bête et méchant dont la noirceur contraste avec la bonhommie de nombre de ses rôles.

À partir du milieu des années 1950, Oliver Hussenot enregistre plusieurs disques en tant que récitant, principalement pour le label Philips[3].

Tombe d'Olivier Hussenot au cimetière du Père-Lachaise (division 92).

Son autobiographie, Ma vie publique en six tableaux[4], a été publiée en 1978 chez Denoël.

Raymond Queneau disait de lui[4] : "Olivier Hussenot a un visage qui voyage. Il est fait de fines ruelles ou de petits ruisseaux qui se croisent ou s'étirent et l'aident à mieux sourire, à mieux rire, à mieux guider, mieux conseiller. Certains voudront peut-être baptiser du nom de 'rides' ces quelques lignes qui s'amusent sur son visage ? Soit ! mais alors que ces 'certains-là' sachent que ce sont des rides de théatre... les plus difficiles à acheter."

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 92).

Théâtre

. 1936 : Une aventure de Babar de Jean de Brunhoff et Léon Chancerel, mise en scène Léon Chancerel, compagnie des Comédiens Routiers

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Courts métrages

Télévision

Discographie

  • 1956 : Images de Don Quichotte (Philips)
  • 1957 : Une Aventure de Babar de Jean de Brunhoff et Léon Chancerel ( Lucien Adès.Le Petit Ménestrel, ALB 30)
  • 1957 : Les Contes de Charles Perrault - 1 : Le Chat Botté et Le Petit Chaperon Rouge (Philips)
  • 1957 : La Belle au Bois Dormant (Philips)
  • 1959 : Le Petit Poucet - Barbe Bleue (Philips)
  • 196? : Rencontre Avec Molière, Les Femmes Savantes (Philips)
  • 1972 : Pinocchio - (CBS)
  • 1973 : Federico García Lorca / Robert Desnos (Disques Adès)

Radio

Publication

  • 1978 : Olivier HUSSENOT, ma vie publique en six tableaux[4]

Notes et références

  1. LES GENS DU CINEMA ©, « Fiche d'Olivier Hussenot », sur www.lesgensducinema.com (consulté le )
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.412
  3. « Olivier Hussenot - Discographie », sur discogs.com (consulté le )
  4. a b et c Olivier Hussenot, Ma vie publique en six tableaux, Paris, Denoël, , 224 p.

Liens externes