Après avoir passé une maturité commerciale à l'École de commerce de Lausanne, il obtient une licence ès sciences économiques et commerciales de l'Université de Lausanne[2],[3]. Au terme de ses études, il est nommé directeur de l'office du tourisme de Château-d'Œx, puis travaille pour Carlo de Mercurio et pour Swissair-Nestlé Hôtels SA. Dans les années 1980, il enseigne en parallèle à l'École suisse du tourisme de Sierre et à l'École hôtelière de Lausanne[2].
Parcours politique
Membre du Parti radical-démocratique, il est élu en novembre 1989 à la Municipalité (exécutif) de la ville de Lausanne[4]. La même année, il est candidat à la syndicature de Lausanne, mais n'obtient que 18 366 voix, contre 20 040 à la socialiste Yvette Jaggi[5]. En novembre 1993, il n'est pas réélu à la Municipalité de la ville de Lausanne. Il est devancé par ses collègues de parti Francis Thévoz et Doris Cohen-Dumani, tous deux nouveaux, alors même qu'il était pressenti par son parti pour revendiquer à nouveau la syndicature. Sa défaite pourrait s'expliquer par le cumul de fonctions, depuis 1991, avec son mandat de conseiller national, par l'engagement antieuropéen de son frère Martin Chevallaz, qui a dirigé la campagne romande contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, et par un « effet femme » faisant suite à la non-élection de Christiane Brunner au Conseil fédéral et dont aurait bénéficié Doris Cohen-Dumani[6].