Olivier Boko, né le (60 ans) à Ouidah, est un homme d'affaires et acteur politique béninois. Patron de la société des Denrées et Fournitures Alimentaires (DFA), il est connu comme ami de longue date et bras droit du président Patrice Talon.
En tant qu'entrepreneur, il s'investit dans le commerce et le secteur agrolimentaire. Dans les années 90, il crée d'abord la Société Intercontinentale de Commercialisation et de Négoce (Sicone) et s'intéresse aux marchés publics au Bénin[1].
Parcours avec Talon
Les deux hommes se font amis dans les affaires au sommet de l'Etat. Au fil du temps, Olivier Boko est considéré dans l'opinion comme le bras droit de Talon[2].
En 2012, il gère, sous l'ombre de ce dernier, Bénin Control, société chargée de vérifier les importations au Port autonome de Cotonou (PAC)[3]. Dans le mois d'octobre de cette année-là, il s'exile en France, en 2012, suite à l'affaire de tentative d'empoisonnement reliant Patrice Talon au président Yayi Boni avant de se retourner au bercail en août 2015[4],[5].
Après l'investiture du président Talon en 2016, sans fonction officielle, il est aperçu plusieurs fois dans ses déplacements[6]. En 2023, il fait partie de l'équipe de campagne pour la réélection du président Talon[7].
Tentative de coup d'Etat
Cette section est liée à une affaire judiciaireen cours. Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie. Affaire judiciaire en cours
Le 24 septembre 2024, des éléments de la brigarde criminelle arrêtent Oliver Bocco aux environs de 1h GMT aux abords de son véhicule à Cotonou[8]. De sources officielles, il est accusé de tentative de coup d'Etat. En effet, le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), Mario Metonou, explique que « le Commandant de la Garde Républicaine ayant en charge la sécurité du Chef de l’État a été entrepris par le ministre Oswald Homeky pour son compte et celui de Monsieur Olivier Boko à l’effet d’opérer par la force un coup d’État dans la journée du 27 septembre 2024 »[9],[10],[11]. Le 1er octobre 2024, Olivier Boko est inculpé est placé sous mandat de dépôt, Le parquet décide de poursuivre Olivier Boko, pour « complot contre la sûreté l'État »[12].
↑« Bénin : arrestation de l’homme d’affaires Olivier Boko, considéré comme un possible successeur du président Patrice Talon », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )