Olivier Barbarant a vécu son enfance et son adolescence dans l’Aube puis en région parisienne, où ses parents s'installent à partir de 1978 (son père est l'enseignant et syndicaliste Jean-Claude Barbarant ; sa mère exerce dans le Val-de-Marne comme institutrice d'école d'application, tout en ayant des responsabilités syndicales locales, associatives et mutualistes).
En 1994, il s’installe à Saint-Quentin, dans l’Aisne. Il enseigne le français, la littérature et la culture générale, d'abord au lycée Condorcet de Saint-Quentin, puis aux CPGE Littéraires et Scientifiques du lycée Pierre-d’Ailly de Compiègne. En 2007, il devient professeur de chaire supérieure au lycée Lakanal de Sceaux où il est responsable des classes de khâgne moderne.
Olivier Barbarant a vécu successivement avec plusieurs hommes dont les prénoms sont fréquemment mentionnés dans son œuvre poétique, ainsi « Rémi » (Darne). Il a rencontré en 1995 celle qu'il nomme Bérénice dans ses poèmes, qu'il épousa en 1999. Son œuvre mêle dès lors, comme sa vie, les différentes formes d'amour et de sexualité que son existence a connues.
En 2001 naquit un fils aîné, Pierre-Louis, et en 2006 un cadet, Aurélien, l'un et l'autre portant dans l'onomastique une marque de l'admiration de leur père pour Aragon.
Olivier Barbarant a publié plusieurs ouvrages, notamment de poésie, dont l’un, Odes dérisoires et quelques autres un peu moins, a reçu le prix Tristan-Tzara. Il a également dirigé la publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la Bibliothèque de la Pléiade. En 2019, son recueil Un grand instant a reçu le prestigieux prix Apollinaire[2].
Le , il est nommé inspecteur général de l’Éducation nationale dans le groupe Lettres[3]. En , il est nommé correspondant académique de l'IGEN pour l'académie de Reims[4]. Il fut de 2018 à 2022 doyen du groupe des Lettres.
À partir de 2022, il fait partie du comité de réaction de Commune, revue littéraire et politique proche du Parti Communiste, récemment relancée.
En 2023, il est responsable avec Victor Laby, de l'anthologie de Paul Éluard en deux tomes, intitulée La mémoire des nuits.