L'okinawaïen n'est pas un dialecte du japonais[5],[6] à proprement parler, mais une branche séparée du groupe des langues japoniques utilisé dans la région d'Okinawa, très différent du japonais parlé sur les îles de Kyūshū, de Honshū, de Shikoku et de Hokkaidō.
Il fait partie du groupe des langues ryūkyū, apparentées au japonais. Il comporte plusieurs dialectes, dont le dialecte de Shuri qui est standardisé à l'époque du royaume de Ryūkyū, sous le règne de Shō Shin (1477-1526). Il est alors la langue officielle utilisée par l'aristocratie locale. De nombreux chants et poèmes d'Okinawa sont écrits en dialecte shuri.
Vocabulaire
Oui : uun (うーん)
Non : aibiran (あいびらん)
Bonjour : haisai (はいさい)
S'il vous plaît : unigeesabira (うにげーさびら)
Merci : nifeedeebiru (にふぇーでーびる)
Bienvenue : mensooree (めんそーれー)
Comment allez-vous ? : ganju ya miseemi? (がんじゅやみせーみ?)
↑Thomas Pellard (dir. Laurent Sagart), Ōgami. Éléments de description d'un parler du Sud des Ryūkyū, Paris, Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale, 2009, 452 p. [lire en ligne].
↑(en) Osumi Midori, « Language and Identity in Okinawa Today », dans Mary Goebel Noguchi, Sandra Fotos, Studies in Japanese Bilingualism, Multilingual Matters Ltd, (ISBN1853594903 et 9781853594908, lire en ligne).