Il s'inscrit au PSOE en 1975. Pour les élections autonomiques du , il est investi par le Parti socialiste du Pays basque-PSOE (PSE-PSOE) en sixième position sur la liste de Guipuscoa[1]. Élu député au Parlement basque à 28 ans[2], il siège à la commission des Incompatibilités[3].
Il est de nouveau investi sixième de la liste dans la circonscription de Guipuscoa dans la perspective des élections autonomiques anticipées du [4] et se trouve élu pour un deuxième mandat[5]. Il continue de siéger à la commission des Incompatibilités, et rejoint également la commission des Droits humains et la commission de l'Aménagement territorial et des Transports. En , il intègre en plus la commission de contrôle parlementaire de radio-télévision publique EiTB, en tant que vice-président, et la commission de l'Éducation et de la Culture, quittant la commission des Droits humains[3].
Aux élections autonomiques du , le PSE-PSOE le remonte en quatrième place de la liste de Guipuscoa[6]. De nouveau élu député basque[7], il siège de nouveau à la commission de l'Aménagement territorial et des Transports, à la commission de l'Éducation et de la Culture, et à la commission de contrôle parlementaire de la radio-télévision publique[3].
Maire de Saint-Sébastien
Il postule aux élections municipales du en tête de la liste socialiste à Saint-Sébastien, capitale du territoire de Guipuscoa. Bien qu'il ne remporte que cinq élus et obtienne la troisième place des forces politiques, Odón Elorza est investi maire de la ville le à 36 ans. Il obtient en effet le soutien du Parti populaire (PP) et du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV), ce qui lui permet de recueillir la majorité absolue et succéder à Xabier Albistur, de Solidarité basque (EA)[8]. Il sera réélu au cours des quatre scrutins suivants, sans jamais obtenir la majorité absolue au conseil municipal.
Au cours des élections municipales du , il enregistre une sévère défaite en perdant plus de 8 000 voix, ce qui place la liste socialiste deuxième avec 1 675 bulletins de retard derrière celle de Bildu conduite par Juan Carlos Izagirre[9]. Bien que l'absence de majorité absolue puisse permettre à Elorza de se maintenir au pouvoir, il annonce deux jours après le scrutin qu'il ne cherchera pas à le faire[10]. Izagirre lui succède le suivant.
Député au Congrès
À peine trois mois plus tard, le , le Parti socialiste ouvrier espagnol l'investit tête de liste dans le territoire de Guipuscoa pour les élections législatives anticipées du [11]. Pour son premier mandat, il est deuxième vice-président de la commission de la Culture du Congrès des députés, membre de la commission des Finances et des Administrations publiques, et de la commission de l'Équipement[12]. Le , il rompt la discipline de vote du groupe socialiste et s'abstient sur la loi organique permettant l'abdication de Juan Carlos Ier[13]. Il ne sera finalement pas sanctionné par la direction du groupe[14].
Il est réélu député au cours des élections législatives du ; toujours deuxième vice-président de la commission de la Culture, il est également porte-parole adjoint du groupe socialiste à la commission des Finances et des Administrations publiques, membre de la commission de la Sécurité routière et de la Mobilité durable, et de la commission d'Étude sur le changement climatique[15]. Il remporte un troisième mandat lors des élections législatives anticipées du , et exerce de nouveau les fonctions de deuxième vice-président de la commission de la Culture, de porte-parole adjoint du groupe socialiste à la commission des Finances et des Administrations publiques, et membre de la commission de la Sécurité routière et de la Mobilité durable[16]. Il soutient activement Pedro Sánchez dans sa reconquête du secrétariat général fédéral du PSOE à l'occasion du 39e congrès du parti[17].
Il rompt une nouvelle fois la discipline de vote du groupe socialiste en lorsqu'il choisit de ne pas voter en faveur d'Enrique Arnaldo, candidat conservateur proposé par le Parti populaire et accepté par le PSOE en échange du renouvellement triennal du Tribunal constitutionnel, comme l'un des deux futurs magistrats du secteur conservateur du Tribunal[17]. En , il se présente aux primaires internes visant à désigner le candidat socialiste à la mairie de Saint-Sébastien en vue du scrutin municipal de , mais il est défait par la porte-parole socialiste municipale Marisol Garmendia, qui obtient 76 % des voix[18]. Odón Elorza, qui occupe alors les fonctions de porte-parole des élus socialistes à la commission constitutionnelle du Congrès, annonce le la démission de son mandat de député. Il indique, au soutien de sa décision, que ses idées « ne sont plus utiles au groupe parlementaire » et que cette démission doit s'entendre comme « un geste de loyauté envers le Parti socialiste et, en même temps, de cohérence avec [ses] idéaux »[17].
Notes et références
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Odón Elorza » (voir la liste des auteurs).
↑ ab et c(es) Jurdan Arretxe, « Odón Elorza dimite como diputado del Congreso "para evitar desencuentros". », Noticias de Gipuzkoa, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) Jurdan Arretxe, « Marisol Garmendia gana a Odón Elorza las primarias del PSE con claridad. », Noticias de Gipuzkoa, (lire en ligne, consulté le )