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D’une manière générale, les Nouveaux cahiers défendaient l’idée d’une gestion rationnelle et dirigée de l’économie, ce qui, par ailleurs, était au centre des préoccupations d'une partie du grand patronat de l'époque dont plusieurs membres ont collaboré à la revue. Celle-ci réunissait à la fois des banquiers (banque Worms, notamment), des industriels, des hauts fonctionnaires et des syndicalistes.
Se réclamant de principes proches du corporatisme (qui connut un essor spectaculaire durant les années 1930, notamment dans les régimes autoritaires), les membres des Nouveaux cahiers proposaient une collaboration du patronat avec les syndicats ouvriers pour faire face à la crise et, dans une perspective anticommuniste, mettre fin à la lutte des classes autrement que dans l'optique historiciste propre au marxisme. Devant la victoire du Front populaire, les Nouveaux cahiers tentèrent de gagner l’appui d'une certaine gauchesocialiste radicale et antibolchévique.
Durant l’Occupation, plusieurs membres des Nouveaux cahiers, tel Georges Albertini, s’impliquèrent activement dans la collaboration ou occupèrent des postes importants dans le régime de Vichy. D'autres, comme Simone Weil, se sont consacrés à une œuvre personnelle (philosophie).