À son retour, il est promu lieutenant () et prend le commandement des canonnièresArslanoglou (1960) et Pezopoulos (1962). De 1963 à 1965, il est aide-major du ministre de la Défense nationale(en). Promu capitaine de corvette le (avec effet rétroactif au ), il prend les commandements du LSTLesvos, de 1965 à 1967 puis du destroyer Leon, de 1967 à 1968. Dans cette dernière fonction, il reçoit une mention élogieuse du chef d'état-major général de la marine hellénique et du ministre de la marine marchande pour son rôle, malgré des conditions météorologiques extrêmement difficiles, dans le sauvetage de l'équipage du navire Stratoniki, ayant coulé le [1].
En 1968, il est diplômé de l'école de guerre de la marine et est promu commandant, le (avec effet rétroactif au ). En 1968-1969, il est chef du bureau B1 (Personnel) de l'état-major général de la marine hellénique, puis jusqu'en 1971, il dirige les 5e et 3e bureaux d'état-major du Commandement de la marine (le nouveau nom de l'État-major général de la Marine hellénique). En 1971, il obtient son diplôme du Collège de défense de l'OTAN et, en 1971-1972, il dirige le centre d'entraînement de la marine à Poros et l'Académie des sous-officiers de la marine[1].
En 1972, Nikólaos Pappás prend le commandement du destroyerVelos, avec lequel il participe à la révolte de la marine, prévue pour le , contre la junte militaire alors au pouvoir. Bien que la révolte ait été anticipée par la junte, Pappás conduit son propre navire, le destroyer Velos, en Italie, où lui et 31 des officiers et sous-officiers du navire demandent l'asile politique et donnent une conférence de presse devant les médias internationaux où il dénonce le régime. En représailles, le régime le renvoie de la marine et lui retire sa citoyenneté[1],[2],[3].
Après la chute de la junte, en 1974, Nikólaos Pappás est réintégré dans son grade et est promu capitaine (rétroactivement depuis le ). Il est chef du commandement de l'administration de la base navale de Salamine, jusqu'en 1976.Il est ensuite muté à Londres, en tant qu'attaché de défense, jusqu'en 1979, et revient pour prendre le commandement de la flottille de vedettes d'attaque rapides (1979-1980). Promu commodore, le , il prend ensuite le commandement du Commandement des destroyers (1980-1982), est promu contre-amiral () et est nommé chef du Commandement de l'entraînement naval (1982). Le , il est promu vice-amiral et nommé chef de l'état-major général de la marine, poste qu'il conserve jusqu'à sa retraite en tant qu'amiral titulaire et chef honoraire du HNGS, le [1],[2].
Pendant la crise politique de 1989-1990, il est ministre de la marine marchande dans le gouvernement intérimaire de Ioánnis Grívas et dans le gouvernement d'unité nationale de Xenophón Zolótas[1]
Nikólaos Pappás décède à son domicile d'Athènes, le , des suites d'un cancer[4].
Il était marié et avait deux fils, Velisarios et Panayiotis (Takis) Pappas.
Honneurs
L'amiral Pappás avait reçu les décorations grecques et étrangères suivantes[1] :
Grande Décoration d'honneur en or avec étoile de l'Ordre du Mérite de la République d'Autriche.
Références
↑ abcdef et g(el) « Παππάς, Νικόλαος » [« Pappás, Nikólaos »], sur le site de la marine de guerre hellénique [lien archivé] (consulté le ).
↑ a et b(el) « Απεβίωσε ο ναύαρχος Νίκος Παππάς » [« L'amiral Nikos Pappás est décédé »], naftemporiki.gr, (lire en ligne, consulté le ).
↑(el) Malouchos George P., « Πέθανε ο ναύαρχος Νίκος Παπάς κυβερνήτης του Α/Τ Βέλος » [« L'amiral Nikos Papas, commandant de l'A / T Velos, est décédé »], tovima.gr, (lire en ligne, consulté le ).
↑(el) « Τελευταίο «αντίο» στον Νίκο Παππά, κυβερνήτη του αντιτορπιλικού «Βέλος» » [« Dernier "au revoir" à Nikos Pappas, commandant du destroyer "Velos" »], kathimerini, (lire en ligne, consulté le ).