Nikita Bitchourine fit des études de théologie au séminaire de Kazan. En 1802, il est ordonné moine et devient recteur d'un couvent à Irkoutsk. En 1807, il rejoint une mission à Pékin. Il quittera la Chine en 1821 pour se retirer à Irkoutsk.
En 1826, il est rattaché au Département asiatique et commence ses publications scientifiques en 1827 avec des Notes sur la Mongolie et une Description du Tibet. En 1829, il est le premier à utiliser l'expression Turkestan oriental pour remplacer le terme Turkestan chinois jusqu’alors en usage[4].
En 1835, le prix Demidoff lui est attribué. En 1837, il ouvre la première école de langue chinoise de l'Empire russe.
Il publiera, jusqu'à la fin de sa vie, de nombreux travaux dont une description complète de la Chine[5]. Il est élu membre de l'Académie des sciences russe, allemande et française pour ses contributions à la sinologie.
Référence
↑Journal de la Société finno-ougrienne, Volume 82, 1989, (ISBN9519403140), p. 98 : « Il fut le fondateur des études sinologiques en Russie et s'intéressa également de près à la Mongolie et au Tibet. »
↑Bellér-Hann, Ildikó, ed. (2007). Situating the Uyghurs Between China and Central Asia (illustrated ed.). Ashgate Publishing, Ltd. (ISBN0754670414). ISSN 1759-5290, page 34