Elle se présente pour la première fois en politique en 2007. Après la démission du démocrate Marty Meehan(en), elle est candidate à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 5e district du Massachusetts. Durant la primaire démocrate, elle affronte quatre adversaires plus expérimentés[2]. Dans un district dont son mari avait été le représentant dans les années 1970[3], son nom est connu des électeurs. Elle arrive en tête de la primaire avec 36 % des suffrages, cinq points devant la conseillère municipale de Lowell, Eileen Donoghue[2],[4]. Son élection est plus difficile que prévu, mais elle devient représentante des États-Unis en recueillant 51 % des voix contre 45 % pour le républicain Jim Ogonowski. Elle devient la première femme élue du Massachussets au Congrès depuis 25 ans[5].
L'année suivante, elle est réélue sans opposant républicain avec 98,7 % des suffrages. Lors de la vague républicaine de 2010, elle remporte l'élection avec 54,8 % des voix contre 42,2 % pour le républicain Jon Golnik[6].
Son district est redécoupé en 2011 et devient le 3e district. Il reste cependant concentré autour de la vallée du Merrimack et de la ville de Lowell[7]. Elle est réélue en 2012 avec 65,9 % des suffrages face à Golnick, puis en 2014 en remportant 63 % des voix[6].
Durant son mandat, Tsongas siège à la commission des forcées armées, où elle travaille notamment contre les abus sexuels dans l'armée. Facilement réélue en 2016, elle annonce en qu'elle ne sera pas candidate à un nouveau mandat l'année suivante[8],[9].
Vie privée
Niki Tsongas est l'épouse de Paul Tsongas, représentant et sénateur du Massachusetts dans les années 1970 et 1980. Il meurt d'une pneumonie en 1997[3]. Ils ont ensemble trois filles : Ashley, Katina et Molly[5].