Dans ces œuvres de jeunesse, réalisées de retour d'Italie, en 1761, Nicolas-Guy Brenet illustre des épisodes du récit d'Ovide, les Métamorphoses. La qualité picturale de cet ensemble révèle une aisance décorative, caractéristique d'un style qu'il affectionnera tout au long de sa carrière.
Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle, pierre noire, estompe et fusain sur papier, 25,8 × 39,8 cm, Paris, Beaux-Arts de Paris[7]. Brenet ne peignit qu'un seul sujet tiré de l'épopée d'Homère, Le Combat des grecs et des Troyens sur le corps d'Hector, qui lui fut commandé en 1780. Cet épisode précède de peu celui du Serment d'Achille. La publication la même année par Paul Jérémie Bitaubé d'une nouvelle traduction de l'Iliade, a sans doute inspiré l'artiste[8].
↑Aubin-Louis Millin de Grandmaison, Antiquités nationales ou Recueil de monumens pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues… : tirés des abbayes, monastères, châteaux et autres lieux devenus domaines nationaux, vol. Tome quatrième, M. F. Drouhin, 1790-1798, 507 p. (lire en ligne).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, Tome 2, p. 297 ((en) lire en ligne dans la base Oxford Index).
Pierre Henri Darreau, « Nicolas-Guy Brenet et le renouveau de la peinture d'Histoire », L'Estampille - l'Objet d'Art, no 507, .
Marie Fournier, Nicolas-Guy Brenet, 1728-1792, Paris, Arthena, 2023.