Nico de Bree commence sa carrière auprès de l'USV Elinkwijk, un club habitué à faire l'ascenseur entre la première et la deuxième division néerlandaise. Il passe ensuite au NEC Nimègue[3], où il devient rapidement titulaire, permettant au club de remonter en Eredivisie, nom donné à la première division aux Pays-Bas. En 1972, il est transféré par le Racing White, un club bruxellois, qui devient l'année d'après le RWDM après une fusion avec le Daring de Molenbeek. En 1975, il remporte le titre de champion de Belgique, le premier de l'ère professionnelle (officielle) en Belgique, et le seul trophée dans l'Histoire du club.
Ses bonnes prestations au RWDM lui valent un transfert vers le grand club de la capitale, Anderlecht, en 1977. Nico de Bree y remplace son compatriote Jan Ruiter, parti... au RWDM. Dès sa première saison chez les mauves, il remporte la Coupe des vainqueurs de coupe. Le club finit deux fois vice-champion de Belgique en 1978 et 1979, et il est à chaque fois le gardien titulaire. Mais il doit faire face à la concurrence du jeune Jacky Munaron lors de la saison 1979-1980, durant laquelle il ne joue que 11 matches. Barré, il quitte alors le club et rejoint Winterslag, où il reste une saison avant de jouer pour le Beerschot. En 1982, il rentre aux Pays-Bas et signe au DS'79, le club de Dordrecht, où il remporte le titre en deuxième division en 1983. Le club termine dernier de l'Eredivisie en 1984, et Nico de Bree met un terme à sa carrière en fin de saison.