Herbert fait ses études au collège Haileybury (ou collège Haileybury et du Service impérial) et au prestigieux Magdalene College de Cambridge, où il se spécialise en droit et en économie agricole et environnementale. Il est nommé directeur des relations publiques de la British Field Sports Society en 1990 et demeure à ce poste pendant six ans.
Il rejoint Business for Sterling en 1998, où il participe à la campagne contre l'adoption de l'euro, puis il devient directeur du think tankReform en 2000, jusqu'à son élection au parlement en 2005.
Carrière politique
Il se présente sans succès au siège du Northumberland de la circonscription de Berwick-upon-Tweed pour les élections de 1997. Il termine en troisième place (8 951 voix) derrière le libéral Alan Beith.
En 2001, il est le cofondateur du think thank Reform qui s'attache à la réforme des services publics par des implications du secteur privé dans le domaine des linvestissements et à la dérégulation.
Le choix de sa candidature pour le siège du Sussex de l'Ouest de la circonscription d'Arundel and South Downs aux élections de 2005 ne se déroule pas sans incidents. En effet le député conservateur titulaire du siège, Howard Flight, est forcé de donner sa démission de vice-président du parti et n'a plus de rôle en tant que whip[2]. Sans whip, il n'est plus considéré comme candidat adoubé et malgré les protestations des associations locales et des soutiens de Flight qui refusent de choisir un autre candidat, Flight jette lui-mêm l'éponge un mois avant les élections générales[3]. Nick Herbert est choisi à sa place[4] et élu. Il prononce son maiden speech (premier discours de député), le [5].
Il fait part publiquement de son homosexualité pendant la campagne électorale (Alan Duncan a été le premier député conservateur à s'affirmer volontairement tel au public en 2002[6] et Michael Brown a été dénoncé contre son gré en 1994). Nick Herbert habite à Arundel avec son compagnon Jason Eades.
Shadow Cabinet
Après son élection au parlement, Herbert rejoint le Home Affairs Select Committee. Il est nommé au Cabinet fantôme aux affaires intérieures, le , après que David Cameron soit devenu chef du parti conservateur. Il doit donc quitter le Home Affairs Select Committee. En , il prend le poste au Shadow Cabinet de secrétaire d'État à la Justice, en face de Jack Straw du parti travailliste[7]. le , il est nommé au Shadow Cabinet comme secrétaire d'État des affaires environnementales, alimentaires et rurales.
Gouvernement
En , à l'époque du gouvernement de coalition (parti libéral - parti conservateur), il est nommé ministre d'État au Bureau de l'Intérieur avec la responsabilité de la police et au ministère de la Justice, il prend la responsabilité de la justice criminelle. Il est nommé conseiller privé, le [8]. Une des mesures dont il se fait le champion est la mise en place, selon un découpage territorial, de directeurs territoriaux de police criminelle (Police and Crime Commissioners) élus par des partis politiques, en remplacement des autorités de police (police authorities) supervisant les forces de police dans quarante-trois subdivisions territoriales d'Angleterre et du Pays de Galles[9].
Herbert décide de démissionner du gouvernement en , n'ayant pas reçu de promotion au remaniement opéré par Cameron[10],[11].
Vie privée
Nick Herbert a conclu avec son compagnon, Jason Eades[12], un partenariat civil en janvier 2009 après dix ans de vie commune[13].
↑Wesley Johnson, « Police commissioners champion Nick Herbert quits amid reshuffle », The Independent, London, (lire en ligne, consulté le )
↑Nigel Morris and Oliver Wright, « Sacked – and angry. New awkward squad is out to get the PM », The Independent, London, (lire en ligne, consulté le )
↑Nicholas Cecil, « No one blubbed when I sacked them, insists David Cameron », Evening Standard, (lire en ligne, consulté le )
↑Il est âgé à l'époque de 36 ans, juriste chez Pemberton Greenish à Knightsbridge
↑Scott Roberts, « Gay Tory MP Nick Herbert resigns from government », Pink News, (lire en ligne, consulté le )