Le New Deal String Band est considéré, aujourd'hui, comme un pionnier du genre Newgrass, et des musiciens renommés de la génération suivante, ont reconnu qu'il avait eu une influence importante sur leur démarche artistique. Sam Bush aurait découvert leur bluegrass progressif, mêlé d'influences Rock, alors qu'il assistait à une convention de violoneux, à Union Grove, en Caroline du Nord, en 1970, et s'est en inspirant d'eux qu'il aurait décidé de créer The New Grass Revival en 1972[3].
Le New Deal String Band n'a enregistré qu'un seul album, enregistré en 1969[1], quand le groupe faisait partie des artistes soutenus Richard Gottehrer[4], le fondateur de Sire Records. Souvent raillé comme symbole du "Bluegrass à cheveux longs[1]", il se demarquait, dans les années 1960, des autres orchestres de bluegrass par la variété de son répertoire qui comprenait des chansons ou des morceaux de Bob Dylan ("One More Time", par exemple), de Django Reinhardt, des Beatles, des Rolling Stones ("No Expectations", par exemple) et du Grateful Dead, aussi bien que des créations de Bill Monroe et d'autres standards du Bluegrass[2].
Frank Greathouse était surtout dans sa jeunesse un musicien de blues. Il a contribué à en introduire les clichés dans la musique bluegrass. Il a notamment été le mandoliniste des albums, qui mêlaient Jazz et Bluegrass que Tony Trischka réalisa dans les années 1970[5]. Après la séparation du New Deal String Band, il a surtout joué dans des groupes de rhythm and blues en Caroline du Nord dont « Count Flambeaux and the Lunatones », « No Count », « Six and 7/8 », « Big Slinky » et « World of Trouble ». Il possède et tient, depuis 1999, avec Phyllis Hincher, une boutique de vente et de réparation d'instruments de musique à Punta Gorda en Floride, et se produit avec Paul LaRonde, dans un duo acoustique nommé « Screamin’ & Cryin’ »[6].