Le virus de la grippe, au cours de sa réplication, s'attache à la surface cellulaire à l'aide de l'hémagglutinine, présente à la surface du virus et qui se lie aux résidus d'acide sialique (acide N-acétylneuraminique chez l'homme). Les acides sialiques sont présents sur diverses glycoprotéines de la surface des cellules hôtes, ce qui permet aux virus de la grippe de se lier à ces cellules. Afin de permettre aux virions nouvellement formés au sein de la cellule hôte de s'en échapper, les neuraminidases doivent cliver les résidus d'acide sialiques des glycoprotéines auxquels ils sont normalement liés[2]. Les inhibiteurs de neuramnidase sont par conséquent des antiviraux efficaces contre la grippe humaine car ils bloquent la réplication du virus.
↑(en) Joseph N. Varghese, Jennifer L. McKimm‐Breschkin, James B. Caldwell, Alexander A. Kortt et Peter M. Colman, « The structure of the complex between influenza virus neuraminidase and sialic acid, the viral receptor », Proteins, vol. 14, no 3, , p. 327-332 (PMID1438172, DOI10.1002/prot.340140302, lire en ligne)
↑(en) I-Chueh Huang, Wenhui Li, Jianhua Sui, Wayne Marasco, Hyeryun Choe et Michael Farzan, « Influenza A Virus Neuraminidase Limits Viral Superinfection », Journal of Virology, vol. 82, no 10, , p. 4834-4843 (PMID18321971, PMCID2346733, DOI10.1128/JVI.00079-08, lire en ligne)