De haut en bas et de gauche à droite : l'église Saint-Christophe ; l'église Saint-Nicolas ; l'Hôtel de Ville ; la Sous-Préfecture ; la place Jeanne d'Arc ; pont sur la Meuse ; au bord de la Meuse.
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Neufchâteau, capitale de l'Ouest vosgien et ville dominant la plaine des Vosges, est située au confluent de la Meuse et du Mouzon. La ville se situe à 45 km de Toul, à 55 km de Chaumont, à 60 km de Nancy, à 70 km d'Épinal et à 350 km de Paris. La ville est à 3 h de Lyon, 4 h 30 de Paris et à 6 h de Marseille. Elle se situe en plein cœur de la vallée et du bassin de la Meuse.
Le bassin de Neufchateau, situé à la confluence du Mouzon et de la Meuse, est entouré de hauts plateaux et de grandes forêts qui occupent la moitié de son territoire[1]. Le plus grand relief traversé par le fleuve de la Meuse se situe dans le bassin de Neufchâteau.
Le Mouzon, d’une longueur de 63,3 kilomètres, prend sa source sur le territoire de Serocourt, s’oriente vers l'ouest puis vers le nord peu après avoir quitté les localités de Rocourt et Tollaincourt, jusqu'aux abords de son confluent avec la Meuse[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Statistiques 1991-2020 et records ROLLAINVILLE (88) - alt. : 372 m, lat : 48°21'33"N, lon : 5°43'00"E Records établis sur la période du 01-06-2006 au 04-01-2024
Au , Neufchâteau est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Neufchâteau[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (27,7 %), terres arables (25,2 %), prairies (22,5 %), zones urbanisées (14,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Anciennes mentions[18],[19] : Apud Novum Castrum (1094), Neufchastel (1231), Chasteau neuf (1538), Neufchasteau (1566), Neufchastel & Neufchastelle (1575), Neufchatel (1622), Neufchateau (1702), Mouzon-Meuse (nom révolutionnaire), Neufchâteau (1801).
Histoire
Antiquité
Sur la seule base d'une analogie phonétique, divers historiens (Dom Calmet, Durival, d'Anville, Digot, Jollois Charton Migneret, l'abbé Phulpin, M. Joanne et l'auteur du Guide pittoresque du voyageur en France, chacun d'entre eux se contentant de se référer à ses prédécesseurs) ont cru voir à tort en Neufchâteau (nouveau château) l'antique station romaine de Noviomagus (nouveau marché) sur la Table de Peutinger, alors que celle-ci, selon d'autres auteurs (Dom Martin, Samson, l'abbé Mathieu, Walckenaer, Pistollet de Saint-Fergeux, Dugas de Beaulieu[20]), était en réalité située entre Nijon (Haute-Marne) et Pompierre (Vosges)[21]. La distance indiquée entre Noviomagus et Toul sur la table de Peutinger exclut totalement que ce soit la ville de Neufchâteau. En effet, la table indique VII + XV = XXII « grandes lieues gauloises » d’environ 2 450 mètres entre Noviomagus et Toul, soit environ 54 km, et il n'y a que 43 km entre Neufchâteau et Toul (selon ViaMichelin). La distance de 54 km aboutit entre Pompierre (Vosges) et Sartes (Vosges), tandis que le nom de Noviomagus se rapproche de celui de Nijon (Haute-Marne)[22].
On trouve la dénomination Novum Castrum en 1094, lorsque Thierry, fils du duc Gérard Ier, y fit construire un château au XIe siècle.
Hugues Metellus, qui vivait au XIIe siècle, décrit la ville, dans son poème Garin le Lohérain, comme « grande et bien peuplée, ayant un chastel principal, des biens en abondance » et tout ce qu’on pouvait désirer pour faire bonne chère, même musiciens, jongleurs, et baladins.
Première ville libre du duché, en 1231, le duc Mathieu II octroya aux habitants de Neufchâteau une charte leur permettant de choisir treize personnes pour exercer les fonctions de juré, et d’élire un maire.
La ville était régulièrement choisie pour accueillir les assemblées chargées de régler les différends entre le duché de Lorraine et le royaume de France[23]. C’est aussi à Neufchâteau que la duchesse de Lorraine, Christine de Danemark, réunit les États Généraux du duché en 1545[24].
En 1436, lors de la détention du duc René Ier, la ville de Neufchâteau fut donnée en otage pour gage de sa rançon, et fut occupée par une garnison bourguignonne. La ville fut de nouveau occupée par les Bourguignons en 1476. Quelques années plus tôt, en 1466, la ville d’Épinal, occupée par les troupes françaises depuis 1444, fut rendue au seigneur de Neufchâteau et donc au duc de Lorraine.
Quant au spirituel, la cité était le chef-lieu d’un doyenné qui comprenait 20 curés, sept annexes, deux abbayes, deux prieurés, 24 chapelles, cinq maisons religieuses (dont une de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem), deux hôpitaux et sept ermitages.
La ville possédait alors trois faubourgs, celui de France, celui de Saint-Pierre et celui de Sainte-Marguerite.
Elle est citée dans la correspondance de Karl Marx car une branche de l'association internationale des travailleurs y a été créée en 1865[31].
Neufchâteau a accueilli jusqu’à la première moitié du XXe siècle, la Garde républicaine équestre, et le grand manège où étaient dressés les chevaux de l’armée (actuel parking des Grandes Écuries)[32].
Le , une centaine de prisonniers de guerre français, en majorité des Tirailleurs sénégalais du 12e R.T.S., sont assassinés par des troupes allemandes dans une grange de la région de Neufchâteau[33].
En 2008[34], la cité néocastrienne a fait la une de la presse régionale en devenant la première commune française à dénoncer son contrat avec une grande compagnie internationale de traitement de l’eau, et a repris à son compte, sous forme de régie municipale, la gestion de l’eau.
En 1220, Mathieu II, duc de Lorraine rendit hommage pour Neufchâteau et reconnut le tenir en fief de Blanche, comtesse de Troyes, et à de son fils, Thibaud IV, comte de Champagne. Une charte portant règlement municipal fut rédigée en 1224 par le prévôt Raoul de Neufchâteau et par « l'université des jurés », puis ratifiée et promulguée par Mathieu II. Au mois de 1231, ce dernier octroie aux habitants le droit d'élire « treize personnes de la commune de ladite ville » pour exercer les fonctions de jurés, et que ceux-ci se réunissent ensuite pour désigner un maire parmi eux[36]. Ces droits furent confirmés par le comte de Champagne qui avait déjà accordé une nouvelle charte de coutume à la ville. Une nouvelle, dont on a conservé le texte de 19 articles, a été octroyée en 1256 par le successeur de Mathieu II, Ferry III, duc de Lorraine en 1256.
Chef-lieu d'arrondissement
Neufchâteau est le chef-lieu d'un arrondissement ainsi que d'un canton qui regroupe 47 communes.
Voici les résultats du 2d tour de la présidentielle à Neufchâteau : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 57,54% des suffrages. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui obtient 42,46% des suffrages exprimés.
On note un vote blanc à hauteur de 5,78% chez les votants[37].
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :
total des produits de fonctionnement : 7 681 000 €, soit 1 109 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 6 341 000 €, soit 916 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 4 659 000 €, soit 673 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 3 220 000 €, soit 465 € par habitant ;
endettement : 6 212 000 €, soit 897 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 25,56 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 47,86 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,65 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 670 €[41].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Le maximum de population a été atteint en 1975 avec 8 741 habitants. Par la suite la population n'a cessé de diminuer pour arriver à 6 633 habitants en 2012. La commune a perdu un quart de sa population en moins de 40 ans.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2021, la commune comptait 6 580 habitants[Note 4], en évolution de −0,53 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 022 hommes pour 3 620 femmes, soit un taux de 54,50 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,9
9,2
75-89 ans
14,5
18,3
60-74 ans
18,9
21,0
45-59 ans
19,9
16,7
30-44 ans
14,0
18,8
15-29 ans
16,6
14,9
0-14 ans
13,3
Pyramide des âges du département des Vosges en 2021 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,3
8,1
75-89 ans
11,6
20,5
60-74 ans
21
21,1
45-59 ans
20,4
16,9
30-44 ans
16,2
16
15-29 ans
13,7
16,5
0-14 ans
14,9
Enseignement
La commune de Neufchâteau dispose de nombreux établissements d'enseignement sur son territoire :
quatre écoles maternelles : Louise-Michel, Jean-Jaurès, Jean-Rostand et l'ensemble scolaire Jeanne-d'Arc ;
quatre écoles primaires : Marcel-Pagnol, Jean-Jaurès, Louis-Pergaud, et l'ensemble scolaire Jeanne-d'Arc ;
deux collèges : le collège Pierre-et-Marie-Curie[47] et le collège privé Jeanne-d’Arc ;
deux lycées : le lycée général et technologique Pierre-et-Marie-Curie avec une classe de BTS Management des Unités Commerciales (MUC) fusionnée avec le lycée professionnel Le Haut-de-Bellieu, et le lycée professionnel privé Jeanne-d'Arc
Fête patronale de la ville en mai (fête foraine, esplanade des Marronniers)
Fête de la Fougasse en juin
Tricolore néocastrienne en juillet : course d’athlétisme
Foire exposition de Neufchâteau en août (esplanade des Marronniers)
Saint-Nicolas, le : défilé de chars « en présence » du saint patron de la Lorraine
Festival des Arts de la Table et de la Gastronomie, en décembre (milliers de visiteurs) ; dégustations, produits du terroir, vins, cuisine régionale, meubles, linge de table, nappes, dentelles, porcelaines, faïences, verreries, cristalleries, coutellerie, compositions florales, etc. (centre culturel F.-Mitterrand et parc de la Mazarine)
Fête du quartier de la Maladière Chaque dernier dimanche de juillet, le quartier de la Maladière laisse place le temps d'une journée à une fête foraine, brocante-vide grenier et animation.
Santé
Neufchâteau dispose d'un hôpital. Le centre hospitalier de l'Ouest-Vosgien regroupe deux sites : celui de Neufchâteau et celui de Vittel.
La commune dispose de professionnels de santé : médecins généralistes, chirurgiens-dentistes, dermatologue, gynécologues et ophtalmologistes, ainsi que
quatre pharmacies.
Le site hospitalier de Neufchâteau comptait en 2018, 268 lits et places dont[48] :
La commune possède de nombreuses infrastructures sportives. Le complexe sportif de Neufchâteau dispose d'un stade de football avec piste d'athlétisme, d'une piscine avec deux bassins, de deux salles omnisports, de deux terrains de foot, de deux courts de tennis, d'un terrain de basket et d'un skate parc.
Grâce à la transmission de la compétence Culture et Sport des communes vers la Communauté de communes de l'Ouest Vosgien, cette dernière gère désormais les équipements sportifs et culturels[49].
Le stand hippique 88 est le principal haras de la commune de Neufchateau, réputé dans tout le grand Est. Les cavaliers Néocastriens ont gagné de nombreux concours avec notamment la jument To Do Ben en chef de file. Son principal fait d'arme est une victoire lors du prix du Gros-Chène de l'hippodrome de Chantilly en s'imposant de justesse devant El Gringo.
La Paroisse La-Croisée-Saint-Nicolas comprend les communes de : Frebécourt, Mont-lès-Neufchâteau, Neufchâteau, Rebeuville, Rollainville[50]. La ville est sous le diocèse de Saint-Dié qui couvre totalement le département des Vosges.
Économie
Commerce et industrie
Ville commerçante (dont la zone de chalandise varie entre 40 000 et 50 000 personnes[51]), à l’activité industrielle fondée sur le siège de style et l’ameublement (avec Liffol-le-Grand, Neufchâteau constitue la capitale française du meuble de style).
Menuiserie, ébénisterie, ameublement
Produits laitiers (Fromagerie de Neufchâteau - Groupe RIANS)
Zone commerciale du Champ-le-Roi
Zone industrielle des Torrières
Zones d’activité de Rebeuval et Richevaux
Zone d’activité de la Petite Champagne (en développement)
Usine de régénération plastique Sorepla
Centre hospitalier
Sous-préfecture
Le centre météorologique de Lorraine (CML Lorraine). Média météorologique lorrain.
Tourisme et loisirs
Au confluent de la Meuse et du Mouzon dans un environnement naturel[52] (hêtraies, rivières classées), Neufchâteau constitue la base de départ de nombreux circuits de découverte, de l’archéologie gallo-romaine au souvenir de Jeanne d'Arc, des forteresses et églises médiévales aux curiosités géologiques et botaniques (hêtres tortillards).
Son centre-ville a récemment été classé « secteur sauvegardé »[53] ; moins d’une centaine de villes en France ont reçu ce privilège[54].
La commune possède un terrain de camping de 50 emplacements situé à proximité du complexe sportif.
L'office du tourisme de l'Ouest des Vosges est situé à Neufchâteau.
Vu son riche passé historique, Neufchâteau dispose d'un patrimoine architectural et artistique remarquable[55], l'ensemble du centre historique est inclus dans un secteur sauvegardé de 58 ha[56] et conserve de nombreux édifices de la Renaissance et de la période Classique :
l'hôtel de Houdreville, actuelle mairie, avec son escalier sculpté style Renaissance italienne, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [57] et sa cave voûtée classée par arrêté du [58],[57] ;
l'hôtel de Malte, actuelle sous-préfecture ;
la Maison des Goncourt et son pavillon de musique du XVIIIe siècle inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du , sa façade et sa toiture classées par arrêté du [59] ;
le musée de la Poupée retraçant la vie quotidienne en Lorraine depuis 1850 (10, rue des Marronniers)[60] ;
maison, située à Ronceux 2 rue du Pressoir, logis dit le chateau d'un long bâtiment construit sur quatre caves couvertes en berceau plein cintre, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [62] ;
ensemble immobilier construit en 1750, comportant quatre bâtiments et corps de bâtiment séparés par des cours, situé 31 rue Saint-Jean, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [63] ;
maison du XVIIIe siècle ayant appartenu à la puissante famille de Sauville, située 3 place Carrière, inscrite avec son four à pain au titre des monuments historiques par arrêté du [64] ;
maison construite à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, ayant appartenu à la famille Sauville, située 13 rue de la comédie, inscrite monument historique par arrêté du [65] ;
les maisons des n° 8, 21 et 25 de la place Jeanne d'Arc sont inscrites monuments historiques par l'arrêté du [66],[67],[68] ;
les deux batiments aux n° 17 et 19 de la rue neuve sont inscrits monuments historiques par l'arrêté du [69],[70] ;
les deux édifices des n°3 et 7 de la rue saint-Nicolas sont inscrits monuments historiques par l'arrêté du [71],[72] ;
la salle avec son décor de l'ancien théâtre municipal est classée monument historique par l'arrêté du [73] alors que ses façades et toitures sont inscrites par le même arrêté ;
maison au 21 avenue du Président Kennedy dont le décor intérieur de la pièce du rez-de-chaussée est inscrite aux monuments historiques par arrêté du [74].
Édifices religieux
Église haute des XIIIe et XVe siècles, église basse ou crypte du XIIIe siècle, statuaire de l’onction du Christ du XVe siècle.
Église Saint-Christophe : église des XIIIe et XIVe siècles[82], classée au titre des monuments historiques par arrêté du [83] dont la chapelle funéraire renferme une voûte à douze clés pendantes, véritable dentelle de pierre unique en France,
Croix de chemin en pierre du XVIe siècle, anciennement sur la commune de Noncourt, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [103].
Vestiges de la chapelle du prieuré Notre-Dame, place Carrière, actuellement dans l'enceinte de l'école Jean Rostand, inscrite monument historique par arrêté du [104],[105].
La famille Poincaré est originaire de Neufchâteau. Raymond Poincaré (1860-1934), né à Bar-le-Duc, président de la République de 1913 à 1920, habita à Neufchâteau dans la rue qui porte son nom.
René d'Avril (1875-1966), poète et journaliste, président de l'Académie de Stanislas en 1925 et en 1935, étudie au collège de Neufchâteau et y fait son service militaire.
Georges Dumézil (1898-1986), linguiste, historien des religions, anthropologue et académicien, habita à Neufchâteau au no 28 de l'actuelle rue Victor-Martin entre 1907 et 1909.
Walt Disney (1901-1966), producteur, réalisateur, scénariste et animateur américain, séjourna à Neufchâteau entre février et août 1919 en tant que conducteur d'ambulance pour la Croix-Rouge[111].
Henri Richelet (1944-2020), peintre, graveur et plasticien né à Frebécourt, passa son enfance et son adolescence à Neufchâteau.
D'or, à la bande de gueules chargée de trois tours d'argent[112].
Devise de la ville
Domus semper nova
Commentaires
Le rouge et le jaune rappellent les couleurs de la Lorraine, Neufchâteau ayant été à la frontière de la France. Les trois tours quant à elles signifient que la ville était fortifiée à sa construction par Thierry II, duc de Lorraine au Moyen Âge.
Ancien blason
De sinople, à un château de deux tours d'argent[113].
D'argent, à la bande de gueules, chargée de trois tours crénelées d'or, franc-quartier à sénestre des villes de troisième ordre, qui est : de gueules à un N d'argent, surmonté d'une étoile rayonnante de même ; pour cimier, une corbeille remplie de gerbes d'or, à laquelle sont suspendues deux guirlandes, l'une à dextre, d'olivier, l'autre à sénestre, de chêne de sinople, nouées et attachées par des bandelettes de gueules[112].
Cadre de vie
Neufchâteau a reçu le label « ville fleurie » : deux fleurs attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.
Association d'étude pour la coordination des activités régionales musicales (Assécarm), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, coll. « Inventaire national des orgues », , 677 p. (ISBN2-8769-2093-X), p. 304 et 414-430.
Pierre Marot, « Neufchâteau en Lorraine au Moyen Âge (2e partie – suite et fin) », Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, t. LXIX (4e série, 19e volume : 1930-1931), , p. 199-404 (lire en ligne).
Réédité avec l'article précédent en un seul volume sous le titre Neufchâteau en Lorraine au Moyen Âge, Nancy, A. Humblot et Cie, , XXVIII-404 p.
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France – Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Éditions Publitotal, (1re éd. 1978), 495 p., p. 456.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jules Vannérus, « Marot (Pierre). Neufchâteau en Lorraine au Moyen-Âge », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 14, no 1, , p. 155–162 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Louis Cabanès et Pierre Dufief, Les Frères Goncourt, Paris, Fayard, , 800 p. (ISBN978-2213685960, lire en ligne), « Chap. I : Origines ».
↑(en) Andrew Stanley Kiste, The Early Life of Walt Disney, White Owl, , 272 p. (ISBN978-1526780805, lire en ligne), « Chap. 14 : France ».
↑ a et bConstant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Grosjean-Maupin, , 2e éd., 346 p. (lire en ligne), p. 188-189.