Neodiprion sertifer

Neodiprion sertifer, appelé diprion du pin sylvestre[1], tenthrède bilignée, tenthrède européenne du pin[2] ou lophyre roux, est une espèce d'insectes de l'ordre des hyménoptères et du sous-ordre des symphytes.

Cycle de vie

Fausses-chenilles de Neodiprion sertifer sur un pin nain.

Les œufs de cet insecte éclosent entre début avril et fin mai. Les larves sont des fausses-chenilles qui se nourrissent des aiguilles de pin. Une fois parvenues à maturité, elles s’enferment dans un cocon qu'elles ne quittent qu'à l'automne, ayant acquis une morphologie de mouche[3], pour s'accoupler. Les femelles pondent leurs œufs dans les conifères de septembre à octobre : leurs cibles favorites sont le pin sylvestre, le pin rouge, le pin gris et le pin rouge du Japon[4],[5].

Un ravageur

Cette mouche à scie du pin d'origine européenne s'attaque aux conifères en dévorant leurs aiguilles en masse. Mais, quoique cette mutilation provoque l'anémie de l'arbre et retarde sa croissance, elle le fait rarement périr. Pour maîtriser les ravages des fausses-chenilles, on peut recourir à des parasites naturels, détruire les œufs ou asperger des pesticides: les larves sont particulièrement vulnérables aux pesticides ordinaires. L'épandage se fait généralement au stade précoce de la contamination, dès qu'une attaque est signalée.

Notes et références

  1. Les diprionides sur Ressources naturelles et faune du Québec
  2. H. Pishorn-Walcher La lutte biologique contre les insectes forestiers: travaux récents et perspectives d'avenir
  3. Photo : Mâle et femelle adultes
  4. David J. Shetlar, « European Pine Sawfly » (consulté le )
  5. Cf. Katherine Mazzey et Michael Masiuk, « European Pine Sawfly Fact Sheet » (consulté le )

Annexes

Article connexe

Bibliographie

  • G. Dusaussoy et Cl. Geri, Étude d'une population de Diprion pini en forêt de Fontainebleau [Hym. Diprionidae]. - I. Données biologiques sur Diprion pini et sur les principaux parasites. p. 503-534 (lire en ligne) - II. Établissement d'une table de mortalité. p. 535-562 (lire en ligne), Annales de la Société entomologique de France, 1966.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Autre lien externe :