Le film suit une équipe qui décide de tourner un film de zombies en un seul plan-séquence dans un vieil entrepôt abandonné de la Seconde Guerre mondiale. La situation dégénère lorsqu'elle rencontre de véritables zombies qui les attaquent.
Synopsis
Le film est composé de trois parties.
Partie 1 : le court métrage
Dans un grand bâtiment désaffecté, un zombie s'en prend à une jeune femme craintive. En réalité il s'agit du tournage d'un film de série Z, interrompu par un réalisateur autoritaire. Lors d'une pause, de véritables zombies apparaissent : ils sont le résultat d'une ancienne malédiction que le réalisateur a réveillée afin d'obtenir de ses acteurs l'émotion qu'il recherche. Tous sont finalement contaminés, à l’exception de la jeune femme, seule survivante.
Dans cette partie, tournée en un plan-séquence, les acteurs jouent de façon irrégulière, les trucages sont grossiers et bas de gamme, l’histoire est bancale, les raccords peuvent être incompréhensibles, la caméra tombe parfois par terre ou semble être mal stabilisée.
Partie 2 : la préparation du court métrage
Un mois auparavant, une productrice a proposé à Takayuki Higurashi, un réalisateur modeste et timoré, de réaliser un film de zombie intitulé « One Cut of the Dead », qui devra durer une demi-heure et être diffusé en direct à la télévision. Takayuki, ne se sentant pas à la hauteur, n'accepte que parce que sa fille Mao, qui rêve d'être une grande réalisatrice, admire l'acteur principal recruté pour le projet. La préparation est difficile en raison de la difficulté technique du tournage, mais aussi des demandes des différents acteurs.
Partie 3 : les coulisses du tournage diffusé en direct
Le jour du tournage, les acteurs qui devaient incarner le réalisateur et son assistante ont un accident. Takayuki lui-même joue donc le rôle du réalisateur, assumant à l'écran une personnalité exubérante alors que son caractère est plutôt réservé, et sa femme Harumi prend celui de son assistante, malgré son expérience d'actrice catastrophique.
La demi-heure du tournage est chaotique : de nombreux incidents obligent l'équipe à improviser en permanence, ce qui explique certaines étrangetés du court métrage vu au début. Tout se termine toutefois bien grâce à l'intervention de Mao, et la productrice se réjouit de la réussite du film.
Fiche technique
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Titre original : カメラを止めるな! (Kamera o tomeru na!?, littéralement « N'arrêtez pas la caméra ! »)
Pour un budget de 25 000 dollars soit 3 000 000 Yen[5],[6], le tournage a lieu en huit jours par des étudiants de l'école d'art dramatique Enbu Seminar de Tokyo[7].
Accueil
Sorties et festivals
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Cette comédie sort préalablement en dans une petite salle d'art et essai à Tokyo, où il devait être diffusé seulement une semaine[8]. Distribuée d'abord par l'école elle-même, elle devient un petit phénomène grâce au bouche-à-oreille[8]. L'entreprise Asmik Ace Entertainment achète les droits de distribution et le diffuse dans près de 300 salles dans le pays avec toujours le même succès[réf. nécessaire].
La société Les Films de Tokyo, chargée de la distribution pour la France, annonce[Quand ?][réf. nécessaire] la sortie du film dans les salles françaises de la version originale sous-titrée en français le .
Conformément au stéréotype du genre, les personnages attaqués par les zombies deviennent zombies à leur tour. À l'issue d'une série de massacres et de transformations, seule l'actrice principale survit. C'est alors que se produit un basculement de la perspective narrative et stylistique : le spectateur découvre que le film de zombies est enchâssé dans un autre scénario. Celui-ci relate l'histoire du tournage, dans des conditions rocambolesques, par un metteur en scène médiocre entourés d'acteurs de second ordre, d'un film de zombies... De volontairement mauvais film d'horreur qu'il était dans sa première partie, Ne coupez pas ! devient, par cette mise en abyme, un film parodique et burlesque consacré au tournage des films d'horreur[6].