Les Ndumu (ou Bandumu) sont une population d'Afrique centrale vivant à l'est du Gabon, dans la province du Haut-Ogooué. Ils ont longtemps été considérés comme appartenant au groupe des Kota, qui sont souvent leurs voisins, tout comme les Obamba.
Ils sont aussi considérés comme alliés avec les Nzebi et les Teke[1].
Langue
Leur langue est le ndumu (ou bandoumou, doumbou, dumbu, lendumu, mindoumou, mindumbu, minduumo, ndumbo, ndumbu, nduumo, ondoumbo, ondumbo), une langue bantoue dont le nombre de locuteurs était estimé à 4 310 en 2000[2].
Histoire
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Figure d'ancêtre, gardien de reliquaire. Kota, Ndumu[3]. Bois, laiton jaune au plomb, fer. H. 45,5 cm. Gabon, Haut-Ogooué, déb. 18e - prem. tiers 19e s[4]
Arrière-plan: bracelets de jambes et bracelet d'investiture des chefs de la terre (13,12 × 11,31 × 13,54 cm) Gabon. 19e s. Alliages cuivreux ciselés[5]
↑Les « Ondoumbo » du Haut-Ogooué, désigne, par leur ancien nom, les Kota-Ndumu de la région de Franceville-Masuku. (Louis Perrois, Les Kota in Yves Le Fur (dir.), 2018, p. 108
Hubert Binga, Histoire de la chefferie ndumu de 1879 à 1958, Université Omar Bongo, Libreville, 1989, 139 p. (mémoire de maîtrise d'Histoire)
Pierre Savorgnan de Brazza (préf. Chantal Edel et J.P. Sicre, ill. Riou, Barbant, Thiriat), Au cœur de l'Afrique : 1875-1887, Paris, Phébus, (1re éd. Passage paru dans Le Tour du monde en 1888), 206 p. (ISBN978-2-85940-244-0 et 2-85940-244-6, lire en ligne), p. 194-203. Textes en ligne sur Gallica (gravures mal reproduites): 1887 et 1888, recherche Brazza, 1887 (p. 305-320) et 1888 (p. 1-64). Voir texte et bonnes gravures (1888) : Ondoumbos (Ndumu), PDF, pages 61-64.
Hubert Deschamps, « Ndoumou », in Traditions orales et archives au Gabon. Contribution à l'ethno-histoire, Berger-Levrault, Paris, 1962, p. 58-59