Après sa nomination au poste de chef d'état-major, il fit des changements immédiats sur la doctrine militaire ottomane, qui était alors sous l'autorité de Colmar von der Goltz (Goltz Pacha), un officier allemand chargé de sa réorganisation. Sa tactique consistait, qu'en cas de guerre avec des États balkaniques, les forces du sultan resteraient sur la défensive, tant sur le Vardar, qu'en Thrace orientale.
Nazım Pacha abandonna la stratégie de Goltz, et, malgré des problèmes de mobilisation de l'armée (300 000 soldats sur 600 000 attendus), il développa un plan offensif audacieux sur les deux fronts. En effet, l'armée serbe étant, après sa défaite durant la guerre serbo-bulgare, considérée comme fragile, même par les occidentaux, il décida de les attaquer en premier afin de les neutraliser. Il attaquerait après le Royaume de Bulgarie, l'État le plus puissant dans l'alliance balkanique, depuis ses positions en Thrace et en Macédoine. En sous-estimant l'armée serbe, son plan fut mené à l'échec complet, ce qui engendra alors la défaite ottomane.