Nathaniel Hone naît le à Wood Quay à Dublin[1]. Il descend d'une famille d'orfèvres[1]. Son père, Nathaniel Hone, est marchand à Dublin et trésorier de la congrégation de la Chapelle presbytérienne de la rue Eustace[1].
Nathaniel Hone arrive en Angleterre fort jeune, réside notamment à York, où il épouse une jeune fille riche et vient s'établir à Londres[2]. Il s'y fait une rapide réputation comme peintre de portraits, à l'huile, en miniature et en émail[2]. Ses émaux le placent au premier rang des artistes de son temps[2].
Nathaniel Hone est membre de la Society of Artists et l'un des membres fondateurs de la Royal Academy[2]. Il a des démêlés avec Sir Joshua Reynolds et Angelica Kauffmann[2]. Il fait même deux tableaux qu'il envoie à l'exposition de 1775, dans lequel les académiciens y voient une attaque déguisée contre ces deux illustres collègues, et qui pour cette raison sont refusés[2]. Nathaniel répond à cette mesure par une exposition de soixante-six de ses œuvres, dont les deux refusées par l'Académie, et cette manifestation est considérée comme la première exposition d'un artiste isolé[2].
Il ne garde pas de rancune envers ses collègues [2]: l'année suivante, il fait un nouvel envoi à l'exposition de la Royal Academy et il continue de la sorte jusqu'à sa mort[2].
Habile graveur, son tableau Deux moines se réjouissant, qu'il reproduit à l'aquatinte, devient extrêmement populaire[2].
Le musée de Dublin conserve de lui un portrait de l'artiste, Portrait d'homme, Le Garçon fumant la pipe, Un gentleman[2]. La National Portrait Gallery conserve un portrait de l'artiste, Horatio Walpole, comte d'Orford[Lequel ?] et John Wesley[2].
Jouissant d'une jolie fortune, en 1753, il passe un mois à Paris[2].
Dernières années et descendance
Nathaniel a quatre fils, dont deux, Horace et Camillus, sont des peintres[2]. Parmi ses quatre filles, deux d'entre elles servent de modèle pour des gravures de Charles Philips et de Greenwood[2].